Exposé philosophique consacré à Nicolas Machiavel, philosophe italien de la Renaissance. Biographie, présentation de sa philosophie et analyse de deux extraits de ses oeuvres telles que Le Prince.
[...] Donc si la religion chrétienne se déchire entre elle pour avoir le pourvoir, elle ne peut pas donner une unification à l'Italie.) Cependant, il ne repousse pas complètement la religion car elle peut, selon lui, favoriser le bon fonctionnement de l'état à condition que le Prince utilise la religion et non pas qu'il soit contrôlé par elle. Machiavel veut donc trouver un prince qui sache donner une unité à la nation pour délivrer le peuple des pillages de l'état, des misères, des occupations étrangères et par là de la faiblesse du pays. Dans cette première partie, la valeur fondamentale qu'argumente Machiavel est le patriotisme. Deuxièment, le Prince doit faire face à la fortuna. La fortuna est un mélange de hasard et de chance, d'événements inopinés et de force des choses qui interviennent dans la vie humaine. [...]
[...] La France accède aux innovations de la renaissance italienne. Alors qu'en Allemagne, commençait le début de la Réforme de Martin Luther avec ses 95 thèses et sa traduction de la bible en allemand. Machiavel est né en 1469 à Florence, sous le gouvernement de Laurent le Magnifique (famille de Médicis) qui a régné jusqu'en 1492. Sous son règne, Florence est devenue le plus puissant état italien. La famille des Médicis était l'une des plus riches d'Italie, elle a gouverné Florence de 1434 à 1700 environ. [...]
[...] Ceux qui au contraire ont atteint un pouvoir grandiose n'ont pas respecté ces principes et se sont servis de la force ou de la violence. Lignes les lois la force On retrouve deux termes de la philosophie de Machiavel qui montrent que le Prince doit avoir un équilibre pour maintenir sont état. En utilisant lorsqu'il le peut les lois (la vertu, le bon ) mais lorsque la fortune l'oblige il doit savoir se servir de la force (violence, ruse Lignes 7-12: L'exemple du centaure est puisé dans la mythologie grec car les dieux ou héros n'étaient pas forcément entièrement humains. [...]
[...] Machiavel nous explique aussi l'utilité de la violence occasionnelle. Selon lui, il est plus efficace pour le Prince d'être cruel de façon vigoureuse de temps en temps, ne touchant que quelques personnes, plutôt qu'une absence totale de sévérité qui apporterait des désordres continus; car il faut supposer l'homme méchant, ou au contraire une autorité permanente pourrait se retourner contre lui, cela amènerait le peuple à la révolte. En conclusion ce que désire Machiavel est une politique qui ne soit pas basée sur la morale et la religion et qui, s'il le faut, ait recours au mensonge, à la force et à la violence dont le but ultime est le bien général. [...]
[...] Plus tard, il refusa d'être excommunié par le pape pour avoir voulu imposer la peine de mort aux sybarites[1] et aux simoniaques[2]. Il fut donc arrêté et accusé de sédition[3] et le gouvernement fut repris par Soderini, un gonfalonnier[4] de Florence. C'est sous son régime que Machiavel pourra enfin se dévoiler. Machiavel, après le départ de Savonarole, fit ses premiers pas dans la politique en tant que secrétaire de la deuxième chancellerie de la République de Florence ce qui le plaçait directement au service du Conseil de Dix[5]. Ceci pouvait l'amener à des voyages diplomatiques en Italie comme à l'étranger. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture