Locke, La défense d'une philosophie politique du contrat, les deux Traités du gouvernement civil, 1690, état de nature, droit naturel, état de société
L'état de nature n'est pas un état de licence ; les hommes y suivent une loi de la nature, d'origine divine, que découvre leur raison. Ce droit naturel apparaît donc comme une sorte de concession que Locke fait à l'innéisme : faut-il y voir une contradiction avec L'Essai sur l'entendement humain ?
[...] La propriété des biens fondée sur le travail est une conséquence de la propriété de la personne. Ce droit à la propriété est toutefois tempéré par un devoir de charité : tout individu a le devoir de partager des biens légitimes, mais inutiles à sa subsistance, avec des démunis qui se trouvent dans une incapacité réelle d'assurer leur survie. Même si la propriété individuelle est justifiée, chacun a d'abord droit à la vie. L'état de société. Tous les hommes dans l'état de nature sont des propriétaires qui procèdent à l'échange de biens, ces échanges progressent avec la croissance de la production. [...]
[...] Les fondements de l'autorité politique. Le pouvoir ne peut reposer que sur le peuple. C'est le contrat social qui fédère la société en une communauté citoyenne qui détient tous les pouvoirs et qui fonde donc la légitimité de l'autorité politique. Celle-ci a pour finalité de respecter et de faire respecter les droits naturels qui sont ceux de chaque individu ; par conséquent, elle arbitre les désaccords et les litiges, et elle punit en cas de violation patente des droits naturels. [...]
[...] Locke : La défense d'une philosophie politique du contrat : les deux Traités du gouvernement civil L'état de nature. Il a historiquement existé et il représente une sorte de perfection paradisiaque pour l'humanité. Le droit naturel. L'état de nature n'est pas un état de licence ; les hommes y suivent une loi de la nature, d'origine divine, que découvre leur raison. Ce droit naturel apparaît donc comme une sorte de concession que Locke fait à l'innéisme : faut-il y voir une contradiction avec L'Essai sur l'entendement humain ? [...]
[...] En 1689, un siècle exactement avant la Révolution française, le" Bill of Rights" stipule que les lois sont dorénavant votées et adoptées par les deux chambres, et ratifiées par le roi qui ne peut ni les élaborer seul ni en interdire l'exécution ; le Parlement devient l'organisme formé du roi et des deux chambres. Cette Déclaration des droits est acceptée par Guillaume III d'Orange et Marie II Stuart qui accèdent au trône en 1689. Contrat social, libertés individuelles, séparation des pouvoirs, droit à la désobéissance politique voire à l'insurrection, Locke définit les principes du droit politique moderne. [...]
[...] L'élection se déroule sur le principe majoritaire puisque la société politique est constituée par l'addition des consentements individuels. La communauté est seule détentrice du pouvoir, son droit de contrôle sur les responsables exécutifs et législatifs est absolu. Le droit et le devoir de résistance. Les détenteurs du pouvoir ne sont pas infaillibles, ils peuvent être tentés d'en abuser, ou faillir par paresse, par négligence. Il peut aussi arriver qu'un individu s'empare d'un pouvoir de façon illégitime. La désobéissance politique, civique, est alors légitimée, elle est même un devoir. [...]
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