L'homme a généralement la prétention de se croire libre. Mais est-ce vrai pour autant ? Chacun de nous ne s'est-il jamais entendu dire qu'il n'avait pas le choix face à une action qu'il se trouvait faire contre sa volonté ? On peut aussi parler de cas de dépendants qui proclament qu'ils peuvent mettre fin à leur addiction quand ils le veulent mais ne le font pas, ou pire encore, soutiennent qu'ils n'ont aucun problème (...)
[...] Ensuite, s'il est vrai que l'on peut être amené à penser qu'inconscient et liberté sont opposés il existe certains points qui tendent à nous faire penser que le concept de la liberté ne peut exister sans l'inconscient. En effet, la liberté synonyme d'autonomie vient initialement de l'homme qui, dépendant d'une quantité de choses, cherche désespérément à se trouver une justification, ainsi, l'idée de liberté est utopique et ne vient que d'une envie de l'homme de se sentir libre. Donc, plus un homme tend à se prétendre libre plus celui-ci est au contraire l'antithèse de la liberté. Aussi l'idée d'inconscient n'exclut-elle pas l'idée de liberté mais plutôt la rend possible. [...]
[...] Aussi l'idée d'un inconscient semble être l'antithèse de la liberté. On peut d'ailleurs prendre l'exemple de certains adolescents, qui, lors de leur crises se proclament libres mais reviennent tous de même voir leur parents dès qu'ils ont besoins d'eux. Ici on observe une attitude qui traduit leurs dépendance, qu'elle soit financière ou non, à leurs parents, la véritable idée de liberté étant celle d'une autonomie parfaite, l'adolescent en question présenté dans cet exemple n'est donc pas libre, bien qu'il n'ait pas conscience de ce fait. [...]
[...] Or, admettre l'idée d'un inconscient reviendrait à affirmer que l'homme ne peut se maîtriser lui-même et qu'il y a toujours en lui des facteurs déterminants ses actions et non originaires de sa conscience ou encore de sa volonté. Nous étudierons d'abord ce en quoi l'inconscient peut effectivement exclure l'idée de liberté pour ensuite se demander si l'idée de liberté peut vraiment exister sans l'idée de l'inconscient. Tout d'abord, il est logique de penser que l'inconscient est une entrave à la liberté. Nous allons donc procéder en trois étapes: l'explication de ce qui nous fait penser que l'inconscient peut exclure la liberté, l'étude d'exemples appuyant cette thèse et enfin une analyse de ce point de vue. [...]
[...] Ainsi, c'est l'inconscient qui en l'excluant, permet à l'idée de la liberté d'exister. En conclusion, on a tout d'abord évoqué l'idée d'inconscient comme négation de l'idée de liberté, néanmoins quelques interrogations posées au cours de cette réflexion nous ont amenées à remettre cette thèse en question au profit d'une autre qui voudrait que, loin d'être une entrave à la liberté, l'inconscient soit ce qui nous permet d'avoir une idée de la liberté. Au final, on dira que, bien que l'inconscient ait tendance à exclure l'idée de liberté, c'est lui qui en est à l'origine. [...]
[...] Chacun de nous ne s'est-il jamais entendu dire qu'il n'avait pas le choix face à une action qu'il se trouvait faire contre sa volonté? On peut aussi parler de cas de dépendants qui proclament qu'ils peuvent mettre fin à leur addiction quand ils le veulent mais ne le font pas, ou pire encore, soutiennent qu'ils n'ont aucun problème. Peut-on réellement affirmer que ces personnes ne sont pas vraiment conscientes de leurs actes? Si elles n'ont pas conscience de leur état ne sont-elles pour autant pas libre? Plus précisément, L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté? [...]
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