Voici ma fiche de révision très complète sur la notion "Liberté" du programme de philosophie de terminale !
Première partie : le libre arbitre.
Deuxième partie : le déterminisme comme négation de la liberté.
Troisième partie : Freud et l'inconscient.
[...] Il n'y a pas non plus de hasard. Il n'y a que des chaînes de causes et d'e et qui découlent logiquement et nécessairement les unes des autres. De ce fait, tout événement qui se produit était nécessaire et ne pouvait être évité. Prenons un exemple : je décide de sortir de chez moi, une brique poussée par le vent me tombe dessus et me tue. On a l'impression ici qu'on a a aire à un phénomène où se mêlent ma volonté (c'est moi qui décide de sortir) et le hasard. [...]
[...] C'est ce que pense Freud, comme nous allons le voir. III/ FREUD ET L'INCONSCIENT : fi ff ff ff fi ff fl ff On sait que pour Freud, l'homme n'est pas un être purement rationnel. Les pensées de l'homme ne procèdent pas de sa seule Raison. Il porte en lui une part d'irrationnel : l'inconscient. Certaines représentations sont en e et trop choquantes (parce qu'immorales) pour qu'elles lui parviennent à la conscience. Freud prend l'exemple du complexe d'Œdipe, qui amène l'enfant à vouloir s'unir avec sa mère et souhaiter la disparition de son père. [...]
[...] Voici comment Marc-Aurèle, un stoïcien déterministe résume cela : « Quoi que ce soit qui t'arrive, cela t'était préparé de toute éternité ». On peut penser comme le déterministe que des causes extérieures sont au fondement de nos actions. Mais il est possible également que ces causes soient intérieures, dans l'esprit même de l'homme. L'homme a-t-il sur ses pensées un pouvoir absolu ? Pense-t-il ce qu'il veut ? Ou ses pensées sont-elles in uencées par des éléments inconscients, sur lesquels par dé nition, il n'a pas de pouvoir ? L'inconscient ne vient-il pas remettre en question la liberté de l'homme ? [...]
[...] Ma volonté est la clé de ma liberté. C'est en cela que j'ai un libre arbitre. Ce terme désigne ma volonté, en tant qu'elle est libre, c'est-à-dire rien d'autre ne la détermine qu'elle-même d'agir. Je fais ceci parce que je le veux, je fais cela parce que je l'ai choisi. Aucun autre motif caché ne vient me déterminer à agir que moi-même. Si je me suis levé parce qu'une abeille m'a attaqué, ou parce qu'un courant d'air m'a donné froid, ce n'est pas moi qui ai décidé de me lever, ce n'est pas ma volonté qui est au fondement de mon action, mais un motif extérieur : l'abeille, ou le courant d'air. [...]
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