Epicure, "Lettre à Ménécée" - publié le 25/09/2008

Résumé du document

Cours de Philosophie de Terminale Littéraire sur la Lettre à Ménécée d'Epicure abordant aussi la notion de bonheur.

Extraits

[...] Il ne faut pas chercher à évacuer automatiquement toute souffrance ! 5eme paragraphe / 2eme partie Car nous faisons tout afin d'éviter . Réflexion sur le plaisir et son rapport au bonheur Selon Epicure, le plaisir est un soulagement face à une douleur initiale. L'important est de satisfaire les désirs nécessaires et naturels (contenus dans les limites de la nature) et de jouir de la disparition d'une tension intérieure ( mode de vie modeste selon la nature La sagesse d'Epicure repose sur la notion de limite La nature est l'emblème de l'équilibre, un espace entre 2 limites : -limite supérieure à la recherche de toujours + C'est un aspect infini du désir qui correspond à l'imperfection pour les Grecs. [...]

[...] C'est le fait de vivre qui va nous permettre de donner un sens à la vie ! 6eme paragraphe / 1ere partie il faut se rendre compte [ ] la vie heureuse Classification des désirs Pour le bonheur (philo, amitié) Nécessaires Pour le calme du corps (se détendre, sexe) Naturels Pour le fait de vivre (boire, manger ) Seulement naturels (faire un festin plutôt que ) Immortalité Soif du pouvoir Vains Quête de l'honneur Richesse Le bonheur consiste donc à être serein (absence de troubles) en écartant toute souffrance. [...]

[...] Mais les hommes ne sont pas d'accord sur le contenu du bonheur. ( Il faut comprendre pourquoi on souffre afin de savoir comment être heureux car il suffirait de cesser de souffrir pour être heureux 2eme paragraphe Il ne faut pas craindre les dieux Afin d'être heureux, il faut être libéré de la peur des dieux. Les grecs croyaient en la cosmogonie (monde clos qui comprend les humains, la terre, la lune, le soleil et dieux ; monde œuvre de dieux qui ont une fonction) Les dieux grecs ressemblent aux humains( ont des comportements arbitraires et méchants PROB : si les dieux existent, ils devraient être justes et bons (car parfait), pourtant la souffrance et le mal existent ! [...]

[...] ( Cultiver un désir vain c'est être frustré indéfiniment Seul un désir limité peut procurer du plaisir : il suffit d'écouter la nature et de satisfaire exclusivement les désirs naturels La perfection, c'est la jouissance dans des limites. - limite inférieure (ascétisme) qui correspond au renoncement à tout plaisir. Cela est condamné par Epicure car le bonheur nécessite la satisfaction minimale de certains désirs. Le bonheur provient donc de la satisfaction des désirs limités par notre nature Schopenhauer prétend que la racine de la souffrance humaine c'est le désir qui est un cycle infernal : manque ( désir ( satisfaction ( ennui ( manque Et que le refuge à la souffrance est la beauté et la musique. [...]

[...] La souffrance est toujours un mal mais parfois il faut s'abstenir de l'éviter. Epicure invite à mesurer, à calculer et les plaisirs et les peines ( le bonheur nécessite une capacité de jugement car l'homme est capable de réfléchir à la signification de son désir (choisir le sens de son existence, c'est choisir le type de désir que l'on veut satisfaire) La sagesse est la capacité à faire le meilleur choix en toute circonstance, en respectant un principe d'équilibre et de mesure. [...]