Il semble que toute la vie sociale repose essentiellement sur le langage. A l'état de nature, par exemple, le langage était absent de la communication. C'est dire que le langage est contemporain. Il conviendra d'abord de définir les notions de langue, de parole et de langage ; ensuite d'examiner les rapports entre langue et pensée ; et enfin déduire en d'autres exigences si le langage prime sur la pensée, et où la pensée s'épuise dans le langage ; évaluer après le langage, le pouvoir et la violence (...)
[...] Des expressions comme ce n'est pas ce que j'ai voulu dire ou bien je ne trouve pas les mots pour dire ce que je pense sont l'aveu d'une déficience du langage. En jargon économique, on pourrait dire que la demande est supérieure à l'offre. On peut déduire que le langage est lacunaire au sens où la signification ne s'épuise dans le langage. Cependant pour des auteurs comme Hegel ce que l'on ne peut pas dire c'est la pensée obscure à l'état de fermentation ; et qui n'atteint la clarté et la signification. [...]
[...] Pour des auteurs comme Gilson, l'expérience de la vie quotidienne suffit à montrer que la pensée précède le langage ; ainsi l'homme emprunterait la démarche suivante. J'ai d'abord une idée, ensuite je cherche les mots pour l'exprimer. Il pose que c'est la pensée qui est première et que le langage a pour fonction de véhiculer nos pensées. Cependant on peu répondre E-Gilson que si la pensée cherche ses mots, ne les cherche-t-elle à travers les mots. C'est en tout cas le point de vue de Maurice Merleau Ponty qui montrait déjà que le silence de la pensée est en réalité un bruissement de la parole. [...]
[...] C'est dire que le langage est contemporain. Il conviendra d'abord de définir les notions de langue, de parole et de langage ; ensuite d'examiner les rapports entre langue et pensée ; et enfin déduire en d'autres exigences si le langage prime sur la pensée, et où la pensée s'épuise dans le langage ; évaluer après le langage, le pouvoir et la violence. I / DEFINITION LA LANGUE, elle peut-être défini comme un ensemble de signes permettant à une société donnée de communiquer. [...]
[...] CONCLUSION Au total, on peut retenir que le langage confer à l'homme un statut particulier dans le règne animal. Par le langage, l'homme s'arroge de droit de nommer les choses et de les administrer. Mais la révolution communicationnelle qui s'effectue sous nos yeux (NTIC), donne au langage une importance nouvelle. En effet les enjeux de la communication sont aujourd'hui des enjeux stratégiques, des enjeux de souveraineté. Aujourd'hui la place d'une nation n'est pas seulement déterminée par son poids économique mais aussi, et surtout, par sa capacité à maîtrise des outils modernes de la communication. [...]
[...] Pour Hegel, la pensée vraie, l'idée claire trouve toujours à s'exprimer. L'ineffable n'existe pas, on peut tout dire. Comme le dit l'adage ce qui se conçoit bien s'annonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément. III / LANGAGE –POUVOIR VIOLENCE Le langage nous confer incontestablement un pouvoir sur l'homme et les choses. Dans la Grèce antique, les sophistes déjà avaient perçu les enjeux du langage. En effet la maîtrise de la parole assurait le triomphe dans les jours oratoires et permettent ainsi le contrôle du pouvoir politique Pour les sophistes, la force de l'homme politique réside d'abord dans la maîtrise de la parole, dans l'éloquence. [...]
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