Kant, théorie caractéristique de la morale, impératif catégorique, métaphysique, loi morale, obligation morale
La morale pour Kant est indépendante de la science, comme d'ailleurs de la
religion. La science se limite à décrire des phénomènes, la morale prescrit des actions.
La connaissance scientifique est construite par l'homme, la loi morale est inscrite au plus profond de notre moi, dans notre nature humaine : Kant développe des idées proches de celles de Rousseau sur la conscience. Cette vérité morale étant présente dans le coeur de l'homme, le seul précepte moral qui soit acceptable devient : « Fais ton devoir parce que c'est ton devoir », et non pas par intérêt ou par calcul, ni même pour être heureux.
[...] La phrase connue : L'homme a été taillé dans un bois si tordu qu'on n'en pourra jamais tirer quelque chose de tout à fait droit explique ses principes éducatifs très stricts. Il écrit notamment : début, on envoie les enfants à l'école, non pas tant pour qu'ils s'instruisent, mais pour qu'ils s'habituent à rester assis immobiles et à se conformer scrupuleusement à ce qu'on leur dit ; il poursuit en précisant que l'homme doit être habitué très tôt à la discipline sinon il devient prisonnier de ses lubies, comme les sauvages, et ce trait n'est pas chez eux le signe d'une noble tendance à la liberté, comme le pensent Rousseau et d'autres, mais une sorte de barbarie [ . [...]
[...] Kant : une théorie caractéristique de la morale Un impératif catégorique La morale pour Kant est indépendante de la science, comme d'ailleurs de la religion. La science se limite à décrire des phénomènes, la morale prescrit des actions. La connaissance scientifique est construite par l'homme, la loi morale est inscrite au plus profond de notre moi, dans notre nature humaine : Kant développe des idées proches de celles de Rousseau sur la conscience. Cette vérité morale étant présente dans le cœur de l'homme, le seul précepte moral qui soit acceptable devient : Fais ton devoir parce que c'est ton devoir et non pas par intérêt ou par calcul, ni même pour être heureux. [...]
[...] Il considère que parce qu'il est un être moral, l'homme dispose d'une liberté qui le distingue de la nature soumise à la nécessité des lois qui la régissent. L'homme peut ainsi espérer qu'il existe un autre monde que celui de la nature, que ses efforts moraux prennent tout leur sens dans un ordre du monde qui échappe à sa connaissance, dans lequel Dieu existe et l'âme est immortelle. Certes, Kant ne partage pas l'optimisme de Rousseau sur la nature humaine. [...]
[...] Une telle interrogation condamne par exemple le mensonge, parce que si tout le monde ment, les relations entre les hommes perdent toute substance. Cette démarche repose aussi sur la conviction que les mêmes valeurs morales sont présentes dans toutes les consciences parce que tous les hommes sont dotés d'une même nature, ce qui rend possible l'existence d'une morale universelle. «Agis toujours de telle sorte que tu traites l'humanité, en toi et chez les autres, toujoursen même temps comme une fin, et jamais simplement comme un moyen La raison et la liberté qui caractérisent l'homme font de chaque individu une personne digne et par conséquent respectable ; ce précepte condamne toutes les formes d'exploitation de l'homme par l'homme et refuse qu'une personne, quelle qu'elle soit, soit ravalée au rang d'objet, à commencer par soi-même. [...]
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