- Kant s'est beaucoup intéressé à la question de la délimitation du domaine de la science, de son champ.
- Il existerait, à ses yeux, deux types de science, de connaissance : d'une part, la science des phénomènes et des choses de la nature, et d'autre part la science des réalités immatérielles qui concernent plutôt la morale.
- Kant s'est penché sur le statut et le rôle de l'expérience en science, et a souligné à quel point elle met en jeu, en oeuvre, deux types singuliers d'opérations intellectuelles et réflexives : d'une part, une opération représentative (il s'agit d'avoir une représentation de la sensation), et d'autre part une opération pour ainsi dire logique (...)
[...] C'est ce que Kant appelle, en somme, sa révolution copernicienne qu'il qualifie de révolution subite dans la manière de penser de fait, c'est l'homme qui tourne autour de l'objet En effet, à ses yeux, la science ne reflète et n'analyse pas une réalité purement objective, mais est bien plutôt tout entière l'élaboration, le produit d'un sujet : par là-même, elle est éminemment subjective. Par conséquent, c'est l'entendement lui-même qui met en évidence et construit les lois de la nature. Ainsi que l'affirme Kant, la raison doit prendre les devants ! C'est le sujet qui construit l'objet, et non pas le sujet qui trouve un objet déjà tout fait, existant absolument indépendamment de lui ! [...]
[...] dans l'expérience, rien n'est de fait nécessaire. Ainsi Kant peut affirmer que seul l'expérimentable peut être objet de science, mais que la science n'est pas forcement issue d'une expérience directe. Il convient désormais de se pencher sur les différents types de jugement mis en valeur par Kant , à savoir : - les jugements analytiques a priori - les jugements synthétiques posteriori par définition) - les jugements synthétiques a priori. A partir de là, Kant présente et analyse les 12 catégories absolument a priori de l'entendement, qui permettent de penser le monde non empiriquement, de façon a priori. [...]
[...] Philosophie Kant et la science Kant s'est beaucoup intéressé à la question de la délimitation du domaine de la science, de son champ. Il existerait, à ses yeux, deux types de science, de connaissance : d'une part, la science des phénomènes et des choses de la nature, et d'autre part la science des réalités immatérielles qui concernent plutôt la morale. Kant s'est penché sur le statut et le rôle de l'expérience en science, et a souligné à quel point elle met en jeu, en œuvre, deux types singuliers d'opérations intellectuelles et réflexives : d'une part, une opération représentative (il s'agit d'avoir une représentation de la sensation), et d'autre part une opération pour ainsi dire logique. [...]
[...] Temps et espace sont ainsi des formes qui sont la propriété du sujet, et non du monde ou des objets. Toutes les expériences sont par conséquent temporelles, et éventuellement spatiales : telle est la thèse de l'idéalité de l'espace et du temps. Pour résumé, Kant déclare que toute expérience se fait au travers des formes a priori de la réceptivité que sont l'espace et le temps, qui s'avèrent être, d'ailleurs, deux facultés en quelque sorte passives, qui ne nécessitent pas d'action de la part du sujet ; de plus, toute expérience fait appel aux 1 catégories de l'entendement, qui sont les conditions de l'expérience de toute chose. [...]
[...] Si l'être, selon Kant, s'exprime en fait de deux façons différentes, en tant que phénomènes, de chose perçue par un sujet, et en tant que chose en soi, la science ne peut se pencher sur ces deux dimensions. En effet, si le sujet peut essayer de penser le noumène, il ne peut le connaître ; la science trouve ici une limite puissante, et doit passer le flambeau à la philosophie La science ne peut que se borner à l'étude des phénomènes, parallèlement à la philosophie qui elle se penche, entre autres, sur le problème de la morale. [...]
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