Kant : L'homme : un puits de savoir, 1724-1804, mouvement des Lumières, réflexion contemporaine, connaissances
Les origines de ce philosophe allemand sont modestes. Son père est artisan
sellier ; il est le quatrième d'une famille de onze enfants. Ses parents sont d'une
très grande honnêteté ; sa mère, piétiste, profondément religieuse, lui inculque
l'horreur du mensonge et de la mauvaise foi. Toute la vie d'Emmanuel Kant se
déroule à Kônigsberg, une grande ville de Prusse orientale qu'il ne quitte
pratiquement jamais.
[...] Son œuvre, immense, est à la fois le couronnement du mouvement des Lumières et l'amorce d'une réflexion contemporaine. L'homme : un puits de savoir (1724-1804) Une vie simple Les origines de ce philosophe allemand sont modestes. Son père est artisan sellier ; il est le quatrième d'une famille de onze enfants. Ses parents sont d'une très grande honnêteté ; sa mère, piétiste, profondément religieuse, lui inculque l'horreur du mensonge et de la mauvaise foi. Toute la vie d'Emmanuel Kant se déroule à Kônigsberg, une grande ville de Prusse orientale qu'il ne quitte pratiquement jamais. [...]
[...] Des connaissances et une œuvre immenses Il n'est professeur titulaire d'université qu'à l'âge de 46 ans ; mais il y enseigne les matières les plus diverses, des sciences à la théologie, des droits naturels à la géographie physique. Il procède à d'immenses lectures dans tous les domaines ; mais deux penseurs le marquent particulièrement. Hume (1711-1776), penseur des Lumières écossaises essentiel avec Adam Smith, le réveille de son sommeil dogmatique par ses réflexions sur la théorie empiriste ; Hume remet en effet en cause la notion de causalité en montrant que l'esprit introduit indûment une relation de cause à effet là où l'observation nous dit simplement que deux phénomènes se succèdent habituellement. [...]
[...] Que m'est-il permis d'espérer ? Outre les ouvrages qui font l'objet d'une fiche de lecture, il faut connaître Critique de la raison pure (1781) qui développe une théorie de la connaissance, Fondement de la métaphysique des moeurs (1785) et Critique de la raison pratique (1788) qui traitent de la morale, Critique de la faculté de juger (1790) qui s'intéresse à l'art, La Religion dans les limites de la simple raison (1793) dont les thèses religieuses sont attaquées par la censure de Frédéric- Guillaume II. [...]
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