Sa tombe porte cette inscription : « le ciel étoile au-dessus de moi, la loi morale en moi ». Kant organisa sa vie de manière rigide ; il n'aurait changé qu'une seule fois l'itinéraire de sa promenade quotidienne, afin d'aller au-devant du courrier apportant les nouvelles de la Révolution française. Carrière littéraire de Kant divisée en 2 parties : les écrits pré-critiques (reniés par Kant, ils n'ont plus qu'un intérêt historique), et la période critique.
[...] Comme la fin poursuivie est seulement possible, l'impératif et hypothétique (si Or, pour obliger ma volonté, il faut un fin nécessaire, un impératif absolu, ou, comme dit Kant, catégorique, formulable comme une loi. Kant part de la loi morale pour se demander comment la raison peut ordonner a priori et obliger notre volonté. La loi morale se présente donc pour nous comme un impératif catégorique. La clé de voûte est la liberté, qui est établie positivement comme condition de possibilité de l'obéissance à la loi morale. [...]
[...] Chaque catégorie a donc son schème. C'est donc le schème qui joint la subjectivité et le phénomène et qui est, comme tel, la preuve du caractère fini, ou de la limitation de notre connaissance. L'entendement ne peut découvrir que du conditionné. La raison doit chercher à achever la série des conditions pour parvenir au concept de l'inconditionné. Elle parvient donc à trois idées : la totalité des phénomènes internes (âme ou moi), des phénomènes externes (le monde) et de la totalité absolue (Dieu). [...]
[...] Cette idée montre que l'entendement humain est affecté d'une passivité fondamentale. L'espace et le temps sont les formes a priori de la sensibilité, d'où le nom d'esthétique (grec : aïsthésis, sensation) transcendantale. La faculté de produire des jugements s'appelle entendement (c'est-à- dire : la raison dans sa seule fonction de connaissance appliquée à l'intuition sensible). Les concepts a priori qui permettent tous les jugements sont les concepts a priori de l'entendement ou catégories. Une connaissance est une connaissance. Cette subjectivité est dite transcendantale puisqu'elle seule rend compréhensible une connaissance a priori du donné intuitionné. [...]
[...] Il est possible de lire l'histoire de l'homme comme si elle était le résultat d'un dessein de la nature. Or, cette fin de la nature à propos de l'homme ne peut concerner que la possibilité pour celui-ci d'exercer sa puissance pratique. La raison doit vouloir le règne des fins. L'insociable sociabilité est le moyen utilisé par la nature, véritable ruse de la nature pour parvenir à sa fin qui est : l'établissement d'une société civile administrant le droit de façon universelle Mais comme l'Etat est le résultat de la violence, l'accord des hommes n'est, comme le dit Kant, que pathologiquement extorqué Civilisé, il lui restera toujours à vouloir librement l'universel, c'est-à-dire la raison, c'est-à-dire la liberté. [...]
[...] Il s'agit d'obtenir une connaissance d'eux à partir de concepts. Mais il n'est pas possible d'obtenir une véritable connaissance de ces concepts en travaillant à partir d'eux. En obtenant des conclusions erronées, la raison s'illusionne nécessairement car il ne s'agit pas d'une illusion propre à des hommes qui se seraient égarés : c'est la raison elle-même qui contient ce principe d'une véritable illusion transcendantale (Kant nomme transcendantal tout principe qui est la condition de possibilité de connaissances nécessaires). C'est pourquoi il faut faire précéder toute recherche métaphysique d'une logique de l'apparence ou dialectique, mais d'une apparence inévitable : dialectique transcendantale. [...]
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