Dans quelle mesure l'efficacité économique et la justice sociale sont-elles compatibles ou incompatibles ? C'est un débat qui renvoie à la question de lutte contre les inégalités et à la croissance économique. La relation entre justice sociale et efficacité économique se pose en termes de conciliation ou incompatibilité.
[...] Le paradoxe de Condorcet : la loi de la majorité peut conduire à des choix contradictoires. Lorsque les votants et les options sont nombreux, la seule fçon de parvenir à un choix cohérent est alors de faire prévaloir le point de vue cohérent d'une seule personne (un dictateur) : la quète de l'unanimité débouche ainsi sur son contraire. Sur une base plus éclectique et plus modeste, on fini par introduire les activités de redistribution dans le processus même des échanges de marché. [...]
[...] Rechercher la justice sociale est injustifié. Cette critique radicale a le mérite de souligner l'étroitesse des conceptions issues de l'optimum de Pareto ; elle a relancé tout un courant libéral non utilitariste dénonçant les méfaits de la redistribution (bureaucratie, rentes). Elle n'est cependant fondée que si le marché est le seul processus d'apprentissage et de communication économique, c qui n'est pas le cas. La théorie de la justice de Rawls : a déplacer le débat en proposant une définition originale et relativement précise de la justice. [...]
[...] La priorité est l'efficacité économique et la justice sociale en découle. L'essentiel des développements du courant du bien-être à consisté à compléter ce schéma pour introduire et justifier un minimum de redistribution : 1920 Pigou - externalités, comme dans l'optimum paretien on ne tient compte que des effets économiques évaluables dans le système des prix, il est nécessaire d'intégrer les externalités négatives ou positives, il y a divergence entre l'équilibre spontané et le bien être social car certaines externalités ne sont pas prises en compte : on peut donc redistribuer . [...]
[...] = ambition de transformer radicalement les sociétés afin d'éliminer l'exploitation et le jeu cumulatif des inégalités. De l'autre coté on insiste sur la liberté permanente dont disposent les participants à l'économie : liberté devant l'échange donc si échange perdure c'est qur tout le monde y gagne. On ne peut intervenir que si personne y perd : unanimité. Inégalités résultent de mérites différents. Pensée utilitariste britannique : courant du bien-être (Welfare) : appréciation subjective de chacun sur sa situation ; le but de la justice sociale est d'envisager conjointement les utilités de tous les participants pour maximiser cette utilité sociale. [...]
[...] elles soient attachées à des positions économiques et sociale ouvertes à tous (égalité des chances) ; 2. les inégalités ainsi tolérées soient à l'avantage des plus défavorisées (principe de différence). Comme chacun ne sait pas qui sera le plus favorisé, tous recherchent une société qui soit ou égalitaires ou bien aidant les plus défavorisés. Il existe des inégalités justes. Rawls souligne la nécessité de développer des revenus minimums pour tous. Deux grandes questions restent ouvertes : application de cette théorie au tiers monde (luxe pour pays riches), place excessive accordée au calcul individuel intéressé dans la détermination de la société juste. [...]
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