Introduction à la Philosophie, méthode Socratique, maïeutique, Platon, philosophie libératrice
L'étymologie du mot « philosophie » vient du grec Philia et Sophia qui signifient l'amour, l'ami, la sagesse. Elle apparaît au Vème siècle avant Jésus-Christ. Les premières philosophies dites « présocratiques » furent des cosmologies c'est-à-dire des théories de l'ordre du monde. Le rapport de l'Homme et de la société se nationalise à travers le développement de la démocratie athénienne. En effet, les lois sont décidées par les citoyens et les délibérations à l'assemblée et se substituent à l'argument d'autorité. Socrate s'oppose aux maitres de vérité, les Sophistes, et prétend enseigner non pas un savoir, mais la prise de conscience de son ignorance. Il devient ainsi le symbole de cette nouvelle forme de pensée appelée philosophie.
[...] Platon refuse de réduire la réalité au seul monde sensible. Seul l'intelligible est réel et seul il peut garantir une connaissance stable. Pour tous, c'est le monde des Idées. Ainsi, les Idées du Bien, du Juste, du Vrai, ces idées que contemple le philosophe en faisant usage non de ses sens mais de sa seule intelligence lui permettent de comprendre que l'Homme n'est pas à lui seul le critère de toute vérité. L'idée du Bien existe ainsi de toute éternité et toutes les situations concrètes ne sont que de pâles reflets de la réalité objective. [...]
[...] Introduction à la Philosophie Définition L'étymologie du mot philosophie vient du grec Philia et Sophia qui signifient l'amour, l'ami, la sagesse. Elle apparaît au Vème siècle avant Jésus-Christ. Les premières philosophies dites présocratiques furent des cosmologies c'est-à-dire des théories de l'ordre du monde. Le rapport de l'Homme et de la société se nationalise à travers le développement de la démocratie athénienne. En effet, les lois sont décidées par les citoyens et les délibérations à l'assemblée et se substituent à l'argument d'autorité. [...]
[...] Protagoras est un sophiste, soit un adversaire des philosophes. Il affirmait que l'Homme est mesure de toute chose, en ce sens, il veut dire que les opinions sont vraies uniquement pour décider d'une vérité absolue. Cette conception partait du principe selon lequel toute connaissance provient des informations que nous fournissent nos sens. Toujours pour Protagoras, il illustre sa doctrine en s'appuyant sur l'exemple de la relativité des sensations (exemple : les aliments paraissent amer aux malades et paraissent le contraire à l'Homme bien portant de sorte que ni l'un ni l'autre ne sont plus dans la vérité ou dans l'erreur). [...]
[...] L'illusion est ici liée à la capacité d'imagination qui permet d'envisager l'avenir, de former un projet, de dépasser le cadre rigide de la réalité pour s'aventurer au-delà dans le but de la transformer. L'illusion est donc au cœur d'un problème humain important. Les illusions sont fréquentes. L'erreur de jugement consisterait à assimiler le paraître et l'être. Une attitude sceptique est nécessaire car le risque est bien réel. Il est donc utile de ne pas avoir une confiance aveugle en nos sens. La perception, source possible d'illusions doit être l'objet d'un doute. [...]
[...] Préjugés, croyances, superstitions sont l'ombre de la vérité. La vérité est au-delà de ce que nous percevons. III/ La philosophie est-elle libératrice Ce texte de Platon se situe au début du livre 10 de la République et nous présente sous une forme imagée une conception de la vérité appelée mythe de la caverne ou allégorie car chaque image correspond à une idée précise et difficile à traduire en concept. Cette conception qui fait de l'intelligible le domaine du vrai est exposé sous forme d'image et intégré à une histoire imaginaire qui nous figure la condition humaine par rapport à la connaissance. [...]
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