Tout l'inconscient est dans la conscience et inversement : tout le conscient peut disparaître dans l'inconscient (sommeil... folie). Seule une petite partie est actuellement présente, accessible : la conscience attentive. La conscience marginale enveloppe une frange inconsciente au réveil puisqu'il est possible de se rappeler le rêve.
On ne peut donner de priorité à la cs attentive ou à la cs marginale (crépusculaire) : il faut les concevoir dans un mouvement circulaire parce que tout ce qui n'est pas actuellement conscient est inconscient (...)
[...] La conscience n'est pas seulement le retour de l'esprit sur lui-même, mais présence totale de l'homme à lui-même car, du fait que la composante biologique est partie intégrante de l'homme, de l'inconscient, de ce fait même, dans l'inconscient, le biologique peut jouer un rôle. Ainsi une part de ce qu'on appelle notre caractère est déterminée par nos gènes, mais le caractère au sens large, c'est la synthèse de ce que j'ai par hérédité et de ce que je peux acquérir par moi-même. [...]
[...] Et c'est là que peut se situer le problème dès le début : quelle image de l'homme le thérapeute porte-t-il en lui ? Selon Frankl, concevoir l'inconscient comme une mécanique de pulsions est un réductionnisme dangereux pour le sujet et il constate, dans la deuxième moitié du XXè siècle, que des sujets tout ce qu'il y a de plus libérés en ce qui concerne leur libido, souffrent souvent d'une forme de névrose de plus en plus courante : la frustration existentielle ou névrose noogène. [...]
[...] La psychanalyse peut faire revenir l'inconscient, mais pas la conscience-soi. C'est dans l'inconscient que se situe la trame de notre affectivité, nos sentiments en profondeur, très peu en surface : on y fait figurer les névroses, les refoulements, les complexes, peut-être à tort car c'est plutôt mal intégré que profond. Cet inconscient personnel en surface est provisoire parce que par la remémoration, il peut surgir au niveau de la conscience actuelle. Pour ce qui est de l'inconscient apparemment définitif, il l'est parce que la remémoration n'est pas possible : il se produit des phénomènes d'oubli, de résistances . [...]
[...] L'inconscient QP : Quelle image de l'homme l'hypothèse de l'inconscient remet-elle en cause ? Description / Approche Tout l'inconscient est dans la conscience et inversement: tout le conscient peut disparaître dans l'inconscient (sommeil folie). Seule ne petite partie est actuellement présente, accessible : la conscience attentive. La conscience marginale enveloppe une frange inconsciente au réveil puisqu'il est possible de se rappeler le rêve. On ne peut donner de priorité à la cs attentive ou à la cs marginale ( crépusculaire) : il faut les concevoir dans un mouvement circulaire parce que tout ce qui n'est pas actuellement conscient est inconscient. [...]
[...] C'est cela qu'il désigne comme thérapeutique de l'attitude personnelle. Frankl récuse la conception de l'homme selon laquelle il ne serait qu'un compromis entre les instances du moi en conflit (cf Freud : le moi est pris en tenailles entre les pulsions du ça et les exigences du surmoi . ) C'est une image qui s'oppose à toute la conscience qu'a l'humanité de son être d'homme et en particulier au caractère spirituel et à l'orientation originelle et fondamentale de l'homme vers la signification de son existence. [...]
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