Du latin « imago », qui signifie imitation, représentation, portrait. Au sens ordinaire, l'image est représentation plus ou moins exacte d'une quelconque réalité (reflets, portraits, estampes…). Elle est également ce qui évoque autre chose en raison d'une relation de type analogique. Elles sont des représentations figurées chargées de contenus symboliques ou idéologiques plus ou moins stéréotypés. En littérature, il s'agit d'une figure de style, comparaisons, métaphores. Au sens psychologique, ce sont de représentations mentales d'une réalité sensible. Au sens philosophique, selon Sartre, elles sont des actes de la conscience qui vise un objet tout en le posant comme absent et qui lui substitue un « analogon ».
[...] Car dans l'intellection l'esprit ne se sert que de soi même, au lieu que dans l'imagination il contemple quelque forme corporelle. Bergson E ; L'énergie spirituelle ; PUF ; 1962. pp 173-175 L'inventeur qui veut construire une certaine machine se représente le travail à obtenir. La forme abstraite de ce travail évoque successivement dans son esprit, à force de tâtonnements et d'expériences, la forme concrète des divers mouvements composants qui réaliseraient le mouvement total, puis celles des pièces et des combinaisons de pièces capables de donner ces mouvements partiels. [...]
[...] Elle est puissance mais une puissance positive. Elle se confond avec cette faculté que nous avons d'aller au-delà du donner de penser l'absent, le passé, le futur et le possible. Bibliographie + quelques citations Bachelard L'air et les songes ; 1943 ; Ed José Corti ; pp7-8 On veut toujours que l'imagination soit la faculté de former des images. Or elle est plutôt la faculté de déformer les images fournies par la perception, elle est surtout la faculté de nous libérer des images premières, de changer les images. [...]
[...] Image, imagination en philosophie Etymologie Du latin imago qui signifie imitation, représentation, portrait. Au sens ordinaire, l'image est représentation plus ou moins exacte d'une quelconque réalité (reflets, portraits, estampes Elle est également ce qui évoque autre chose en raison d'une relation de type analogique. Elles sont des représentations figurées chargées de contenus symboliques ou idéologiques plus ou moins stéréotypés. En littérature, il s'agit d'une figure de style, comparaisons, métaphores. Au sens psychologique, ce sont de représentations mentales d'une réalité sensible. [...]
[...] C'est méconnaître pour Sartre l'intentionnalité de la conscience ‘imageante' qui vise un objet en tant précisément qu'il est absent et le signifie comme telle (on pense à la personne aimée quand elle n'est pas là, et comme n'étant pas là). La deuxième critique porte sur l'identification entre imagination et fantaisie ou rêve fantasmagorie. Contre une telle identification, Hume fut l'un des premiers à souligner que l'imagination est la capacité de combiner les idées ou de les anticiper, bref, de les associer. Si cette association d'idées est libre, elle peut aussi se régler et devenir alors ce grâce à quoi nous connaissons le monde. Ainsi, chez Hume, la distinction cartésienne entre imagination et entendement disparaît. [...]
[...] L'imagination créatrice Une autre réhabilitation de l'imagination nous vient du monde de l'art et de la poésie, mais aussi de celui de l'invention technique . L'imagination n'est-elle pas dans les deux cas créatrice soit en permettant une meilleure maîtrise du réel soit comme le disait Bachelard en étant une fonction de l'irréel. Tout aussi utile que la fonction de réel ? Certes on pourra objecter que l'imagination ne crée pas vraiment, qu'elle ne fait au mieux qu'inventer des combinaisons nouvelles avec des éléments donnés. Reste cependant que les combinaisons peuvent être complètement libres. L'imagination manifeste donc la liberté de l'esprit. [...]
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