Idée en philosophie, Descartes, Platon, mathématiques, idées claires, idées passives, idées actives, idéologie
Il y a chez Descartes différents types d'idées :
- idées passives ; idées à caractère sensible (paradoxe ?)
- idées actives : celles que nous formons ; idées absolument intellectuelles.
Si nécessité d'une méthode pour former des idées claires et distinctes cela signifie qu'elles peuvent être confuses.
J'ai Descartes l'idée prend surtout la forme du concept (capere : prendre ensemble). Le concept porte l'idée de conçu, l'idée d'un acte de l'esprit : nos idées relèvent de nos opérations. Si nous fabriquons, concevons des idées, il faut que ces dernières soient claires et distinctes. L'idée pour Descartes n'est pas
principalement ce que l'on contemple. Chez Platon, le concept consistait en mettre l'esprit face à l'idée (theoria : « voir par les yeux de l'esprit »). Chez Descartes il peut exister une certaine passivité de l'entendement mais idée minoritaire. La théorie amène la pensée à intervenir pour former l'idée claire et
distincte.
[...] Galilée : Une idéologie c'est une représentation faussée des rapports sociaux, car ma position intervient dans ma représentation (Marx). Influence inaperçue de la position de l'observateur : je regarde la société en fonction de ma position sociale. Question récurrente selon 68 : d'où parles-tu ? On condamne une idée non pas pour ce qu'elle contient mais selon d'où elle vient. C'est du terrorisme intellectuel, car on est toujours situé. Il faut considérer le propos, l'idée en eux-mêmes. Toute représentation est faussée car elle ne vient pas de l'objet mais de ce que nous injectons dans lui. [...]
[...] L'enjeu pour cette deuxième catégorie sera se reconstruire les objets. Connaître consiste à reconstituer un objet, à former à son sujet des idées claires et distinctes (c'est à dire la subordonner à nos capacités intellectuelles, conditions sous lesquelles pour nous il y a connaissance). Donc il y a une unité de la connaissance (une seule méthode) qui se modalise en fonction des objets. Lorsque nous abordons le réel, nous avons des idées premières à son sujet : des préjugés, nous ne tenons pas de la chose l'idée de la chose. [...]
[...] Mais l'idée d'ellipse n'est pas incluse dans la nature des planètes. C'est une propriété accidentelle mais constante. Pour rendre compte de la possibilité de mon idée, il faut donc que je passe audelà de la nature de l'objet i.e que je convoque une cause externe, un dehors qui puisse l'expliquer. A l'inverse, pour des propriétés qui relèvent de la nature de l'objet, je peux mettre en valeur les possibilités par la méthode de la démonstration : mettre en avant le caractère nécessaire entre la nature d'un objet et ses propriétés. [...]
[...] Le concept porte l'idée de conçu, l'idée d'un acte de l'esprit : nos idées relèvent de nos opérations. Si nous fabriquons, concevons des idées, il faut que ces dernières soient claires et distinctes. L'idée pour Descartes n'est pas principalement ce que l'on contemple. Chez Platon, le concept consistait en mettre l'esprit face à l'idée (theoria : voir par les yeux de l'esprit Chez Descartes il peut exister une certaine passivité de l'entendement mais idée minoritaire. La théorie amène la pensée à intervenir pour former l'idée claire et distincte. [...]
[...] Une vérité scientifique : idée claire et distincte qui résiste à l'expérience. Le scientifique a besoin de faire des hypothèses (démarche déductive, on crée l'expérience) il a donc besoin d'idées. On peut remplacer le terme idéal par idéel celui de l'idée claire et distincte, ex : un prolétaire en idée Il est possible que l'idéal type ne trouve aucune validation scientifique, mais il faut l'avoir élaboré pour constater son absence, et il faut l'avoir pour considérer empiriquement ce qui lui correspond : je ne peux dire ceci est vraiment du courage, si je connais le concept du courage. [...]
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