L’humanité en question - L’humain et ses limites : Peut-on attendre du progrès qu’il comble toutes les attentes de l’humanité ?

Thèmes abordés

Humanité, humain, limites, progrès, attentes de l'humanité, la raison, Hobbes, Platon, Bergson, Descartes, Simondon, Marx, Simone Weil, technique, mythe de Prométhée, outil, nature, pouvoir, domination, responsabilisation, travail, dangers, sciences, transhumanisme, corps, génétique

Résumé du document

L'humanité en question : Réflexion sur les caractéristiques propres à la nature humaine et sa condition (tel que la raison, la finitude…) considérant l'homme comme un être social, responsable et moral ; invite à revoir la définition de l'homme lui-même.
L'humain et ses limites : Invite à s'interroger sur les conséquences du progrès technique et technologique sur l'homme et son environnement, à travers le double sens de « limites » : d'une part, le succès de l'homme qui repousse les limites de son environnement ainsi que ses propres limites ; mais d'un autre côté, les « limites » de cette évolution dans le sens de faiblesses, de conséquences indésirables.

Extraits

[...] ) = un POUVOIR ; Simondon, Du mode d'existence des objets technique : L'homme se sert de la technique pour appuyer son pouvoir, un "pouvoir inconditionnel" - ce désir de puissance rend la machine comme "moyen de suprématie" - machine pour dominer, maitriser, triompher pour "rester derrière sans angoisse" = fantasme imaginaire : la machine ne remplace pas l'homme, au sens où elle serait séparée de lui, même lorsqu'elle fonctionne de manière automatique (CF Vivre avec les robots à la fin). Pouvoir : possibilité d'agir, faculté d'obtenir des résultats, le fait d'exercer une autorité = une capacité, possibilité, droit, autorité, permission . Or est-ce que ce pouvoir autorise l'homme de réaliser ses ambitions ? Les créations permises par progrès technique sont-elles toujours motivées par des finalités morales ? Le progrès technique est-il nécessairement synonyme de progrès pour l'homme ? [...]

[...] il faut que les robots soient autonomes, or il ne faut pas qu'ils soient entièrement autonomes pour pas qu'ils dépassent leur "maitre" ("robot" en 1920 par l'écrivain tchèque Karel Çapek = travail ou servage). Être inventeur impose d'être législateur = orienter les actions selon un choix éthique. Bioéthique : questions éthiques soulevées par la science du vivant (pratiques expérimentales, recherches médicales, biologie, génétique . Ainsi la biologie vient rencontrer la philosophie pour répondre à des questions de la vie bien trop complexes ➡ rôle de biologistes, médecins, philosophes, juristes de réfléchir à la signification du vivant et à l'existence humaine. [...]

[...] Ex : débats sur l'euthanasie, expérimentation animale, manipulations génétiques + conséquences sur les plans politiques, sociaux, économiques . [...]

[...] L'humanité en question - L'humain et ses limites : Peut-on attendre du progrès qu'il comble toutes les attentes de l'humanité ? L'humanité en question : Réflexion sur les caractéristiques propres à la nature humaine et sa condition (tel que la raison, la finitude . ) considérant l'homme comme un être social, responsable et moral ; invite à revoir la définition de l'homme lui-même L'humain et ses limites : Invite à s'interroger sur les conséquences du progrès technique et technologique sur l'homme et son environnement, à travers le double sens de « limites » : d'une part, le succès de l'homme qui repousse les limites de son environnement ainsi que ses propres limites ; mais d'un autre côté, les « limites » de cette évolution dans le sens de faiblesses, de conséquences indésirables Technique comme pouvoir de création et preuve de dépassement de limites ? [...]

[...] Charlie Chaplin, Les temps modernes : bataille avec l'industrie et le monde moderne : un ouvrier devient fou avec le travail à la chaîne, et sert de cobaye pour une machine à faire manger les ouvriers automatiquement (sans interrompre leur travail). Chaplin - "Les machines devraient faire le bien de l'humanité, au lieu de provoquer tragédie et chômage." Marx, Manuscrits : aborde l'aliénation du travail, l'ouvrier n'est plus lui lorsqu'il travaille, car c'est un travail forcé pour satisfaire des besoins et non la satisfaction d'un besoin "l'activité de l'ouvrier ( . ) est la perte de soi-même". [...]