Humanisme, enseignement, humanitas, Rabelais, renaissance
L'humanisme est un terme qui apparaît à la fin XVIIIème, il vient d'umanista (mot italien francisé par les étudiants de la renaissance) qui désignait ceux qui enseignaient les humanités (grammaire et rhétorique).
Au-delà de la science enseignée, on a pris en compte la finalité même de l'enseignement délivré. Les humanistes ont réfléchi sur la possibilité de permettre aux jeunes d'acquérir leur humanitas (ce qui fait l'humanité de l'homme) grâce à l'enseignement de ces lettres qui sont censées nous rendre plus humain. Cet enseignement va finir par représenter un double idéal de connaissance et d'action : le savoir doit préparer un mode d'action.
Cette dimension du savoir au service de l'action humaine est déjà présente pour les auteurs de l'antiquité.
[...] Cette dimension du savoir au service de l'action humaine est déjà présente pour les auteurs de l'antiquité. Les humanistes ont cherché non seulement la résurgence du savoir à travers ces textes anciens mais aussi la résurgence de cette philosophie de l'action. Grâce à l'invention de la typographie on traduit, commente, diffuse des manuscrits anciens. Commenter et revisiter grâce à la capacité de lire directement dans le texte, de ne plus passer la glose (commentaire de l'Eglise, livres connus de seconde main). [...]
[...] Sa dignité réside dans l'exercice de sa raison, de sa liberté, mais également dans le respect et l'amour d'autrui, toujours dans une charité religieuse. LA charité religieuse est une vertu suprême jusqu'à ce que le XVIII et XIX ne montre que la charité n'est que l'affirmation d'un ordre politique inégalitaire. La charité c'est le morceau que l'on accepte de détacher de ce que l'on possède pour le donner de notre plein grès à quelqu'un d'inférieur, pour que perdure un système inégalitaire dont on profite. Cette humanisme n'affirme pas une foi absolue en l'homme, puisqu'elle est traversée par du scepticisme, comme celui de Montaigne. [...]
[...] En 1539 Francois 1er prend un édit de Villers-Cotterêts va permettre l'essor de la langue française et s'accompagne avec Du Bellay d'une Défense et illustration de la langue française. Du Bellay y affirme la dignité de langue littéraire que l'on doit reconnaître aux Français. La Cours brillante va attirer les esprits les plus brillants : Leonard De Vinci, poètes. Cette Cours va permettre le développement de toutes les formes d'art en particliers peinture, sculpture. La période de la Renaissance c'est celle d'une découverte/redécouvert de la perspective. [...]
[...] Crise ouverte dans la conscience occidentale et européenne par les conflits mondiaux. Revoir Sartre - l'existentialisme est un humanisme, où il lie liberté et responsabilisé, conscience de ces choix. Primo Levi - Si c'est un homme L'humanisme du XV XVI pense le rapport au semblable, l'humanisme contemporain considère plutôt l'altérité, l'autre. L4autre qui figure à la fois l'homme, mais qui est en même temps une forme d'étranger : je ne peux pas le réduire à moi, je dois le considérer comme moi comme le représentant de l'humanité, mais je ne peux pas le réduire de manière radicale à ce que je suis, il n'est pas un autre moi. [...]
[...] Le tout est de donner une formation religieuse mais surtout éthique, formation qui doit être le moteur de l'action. Francois premier crée le collège des lecteurs royaux (1530) qui va devenir le collège de France, cette création correspond aux aspiration des humanistes à rénover les études littéraires, scientifiques, spirituelles. Droit de regard de l'Eglise. Les humanistes espèrent se détacher de la faculté théologique de la Sorbonne. Le collège des lecteurs royaux est un lieu dont on enseigne autrement que dans les facultés de théologie, qui refusent toute innovation. [...]
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