Tout être humain est constitué de matière, cette dernière étant la base de tous les corps, c'est elle qui fait que nous sommes réel et palpable. Nous ne pouvons luter contre cette matière qui englobe notre peau, nos os, nos membres... notre ensemble physique en soi, puisqu'elle est l'essence même des populations, des objets, des animaux, de tous ce qui nous entourent. L'élément qui par la suite permettra une différenciation entre ces éléments énoncés est l'âme spirituelle. Elle donne la vie aux objets, un bien dénué d'âme ne prendra jamais vie. Ainsi, en ce qui nous concerne, une âme est enfuie dans cette matière. La matière serait-elle donc un obstacle à l'expression de l'homme ? Nous entendons par obstacle les contraintes, ou entraves à la liberté. Donc la matière nous compliquerait-elle l'existence ? (...)
[...] Or lors de l'avènement de ces théories la religion régissait encore pleinement la vie des personnes sans leurs croyances, leur destin serait radicalement modifié. Les mauvais actes furent donc attribués à la matière physique. En effet, le mal vient de la terre, lieu du péché originel engendré par la tentation de Satan. Or l'âme n'est jamais en contact avec le sol, elle est dans l'air, territoire de Dieu. C'est donc la matière physique qui est le vecteur du mal, puisqu'elle est le seul contact avec Satan. [...]
[...] Dans ce cas conflictuel, qui à raison ? Qui à tort ? Dans le fond le fruit reste le même, et pourtant selon les individus, il change. Il en va de même pour le goût, comment savoir si un plat est bon, si le voisin de table affirme qu'il est mauvais alors que nous le trouvons succulent. C'est la théorie qu'a défendu Berkeley en affirmant que nous n'avons pas une véritable perception de la réalité juste une ressemblance, il y a donc un obstacle entre notre monde et la réalité engendré par notre matière Et malgré ces contradictions, notre matière reste le principal vecteur entre notre entourage et nous. [...]
[...] Il existe pourtant une causalité entre corps et esprit. Entre les deux entités, il subsiste un agencement mécanique d'éléments matériels qui serait réactualisés régulièrement grâce à l'expérience. En effet, si l'on désire manger une pomme, notre esprit guidera notre corps à ce saisir du fruit, pour accomplir notre désir. Mais si nous nous apercevons au touché que cette pomme est véreuse, notre corps informera notre esprit de ne pas la manger. Les sens provenant de l'esprit et les pulsions du corps. [...]
[...] Malgré une légère divergence concernant l'esprit, le moniste préfère favoriser l'âme comme élément matériel constitutif de la personne. Sa théorie explique que si nous pouvons percevoir notre environnement, c'est grâce à des fragments d'âme qui se détachent de ce dernier. Ainsi, si nous avons la possibilité de voir une personne dans la rue c'est que cette personne dégage des fragments d'âme qui nous sont directement transmis à notre propre âme. Si par la suite cette personne nous bousculera dans la rue, cette fois-ci, des fragments d'âme nous appartenant lui seront projetés, elle pourra donc ressentir le contact. [...]
[...] Quelque soit donc la nature de cette substance matérielle (concrète) ou spirituelle (abstraite). Le moniste suppose donc qu'envisager l'existence de quelque chose qui serait extérieur à la matière est totalement à exclure. A l'inverse, la théorie dualiste appliquée à la philosophie en 1734 par le professeur allemand Christian Wolff affirme la relation entre un corps et un esprit. L'esprit étant enfermé au sein du corps, se dégageant donc à travers lui. Pour découvrir l'esprit d'une personne il faut d'abord appréhender sa matière. [...]
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