L'Histoire du point de vue de la philosophie

Résumé du document

Cours de philosophie présentant la notion fondamentale d'Histoire. Résumé des différentes opinions philosophiques sur ce sujet.

Extraits

[...] Par l'insociabilité, Kant montre qu'il y a un progrès différent de la volonté des hommes. Personne est conscient des progrès car on considère l'histoire comme une succession ininterrompue d'événements catastrophiques. Et les hommes jugent que le devenir historique est insensé. Les hommes sont immergés dans leur temps et les choses évoluent peu en une vie. HEGEL : progrès se fait par étape et chaque étape existe quand la précédente disparaît = progrès linéaire et didactique. Il y a un progrès de l'esprit, de civilisation (Rome). [...]

[...] (colonialisme : ne peut être une ruse de la raison) Pour Hegel, rien ne peut changer le cours des choses = nécessité métaphysique, destin. L'homme cherche à donner un sens à son existence par la métaphysique. Critique : M-PONTY : la conception d'Hegel suppose que l'homme est complètement déterminé, qu'il n'est pas libre. Pour PONTY, l'homme n'est ni absolument déterminé, ni absolument libre. Par ex. : La Joconde n'est pas le résultat mécanique de l'histoire sexuelle de Leonardo de Vinci ou du refoulement dans l'inconscient. Elle est le produit de sa conscience. [...]

[...] L'histoire a-t-elle un sens ? Deux significations : Connaissance du passé et devenir historique. Sans connaissance de l'histoire on ne saurait pas qu'on a un devenir. Seule l'humanité a une histoire, et seul l'homme est conscient d'avoir une histoire car il a conscience du temps. S'il y avait une histoire universelle, on aurait tous le même devenir. MARX & HEGEL pensaient que le but de l'humanité était de construire une civilisation unique dans laquelle il n'y aurait plus de guerre. [...]

[...] Démarche moderne = D.M . / Démarche traditionnelle ou positiviste. = D.T. D.T. : l'objectivité est impartiale, les manières propres de penser des époques ne doivent pas influencer l'historien. FENELON le bon historien n'est d'aucun lieu, ni d'aucun temps. D.M. : Cette objectivité n'est pas réalisable. On ne peut adopter un point de vue de nulle part. L'implication de la subjectivité est donc nécessaire dans l'élaboration de la connaissance historique types de subjectivité : - mauvaise subjectivité : ceux qui falsifient le passé. [...]