Plan détaillé de texte: Hérédia, Soleil couchant - en Bretagne (2 pages)
Elément terrestre : ??granit'', ??somment'', ??landes'', ??ravins''.
Elément maritime : ??barre d'écume'', ??mer'', ??océan''.
? fusion de ces deux éléments au vers 4 : « La mer sans fin commence où la terre finit. » ; il s'agit d'une antithèse, renforcée par le choix des verbes ??commence'' et ??finit'' qui s'opposent radicalement. Cette figure de style permet au poète d'insister sur le caractère infini, éternel de la mer.
Elément aérien : ??ciel'' ; de plus, le coucher de soleil est un spectacle ayant lieu dans le ciel.
I) Une nature éblouissante.
II) Le rôle du poète et la place de l'homme.
[...] Contrairement à l'homme, la nature ne s'arrête jamais de vivre : même si le soleil disparaît, la mer reste toujours active comme l'en témoigne les termes suivants : ‘'la vaste rumeur de l'océan''. Conclusion : Dans ce poème, Heredia nous fait voir à travers ses propres yeux le spectacle sublime et prodigieux d'un coucher de soleil en Bretagne. Fervent adepte du parnasse, il ne s'implique pas et s'attache en priorité à travailler la beauté de l'écriture, traduisant ainsi celle du soleil couchant et de la nature environnante. [...]
[...] ( fusion de ces deux éléments au vers 4 : La mer sans fin commence où la terre finit. ; il s'agit d'une antithèse, renforcée par le choix des verbes ‘‘commence'' et ‘‘finit'' qui s'opposent radicalement. Cette figure de style permet au poète d'insister sur le caractère infini, éternel de la mer. Elément aérien : ‘‘ciel'' ; de plus, le coucher de soleil est un spectacle ayant lieu dans le ciel. Un paysage sonore. Progression des sons en général : le silence s'installe avec l'arrivée de la nuit : c'est la nuit, le silence. [...]
[...] La place de l'homme dans cette nature. On a l'évocation d'un repli chez soi, dans sa maison (‘‘chaume'') à la tombée de la nuit. La fumée suggère l'intimité familiale, et le ‘‘nid'' est une métonymie évoquant les hommes en général. l'Angélus du soir rappelle l'importance de la religion sur cette civilisation rurale, et semble, en s'associant à la vaste rumeur de l'océan célébrer avec lui le créateur de cette nature fabuleuse, c'est-à-dire Dieu (aux vers 7 et 8). Le poète perçoit également des voix lointaines (et l'homme de même) : ‘‘patres''. [...]
[...] ‘'La vaste rumeur'' = voix confuses : donc l'océan est personnifié. Enfin, dans le premier tercet le poète évoque les voix lointaines / De pâtres attardés ramenant le bétail. : les seuls sons persistants, mis à part ceux de la mer, miment ici la fin de toute activité humaine. Un jeu de lumière très présent. Champ lexical de la lumière : ‘'éclatants'', ‘'Dorent'', ‘'allume'', ‘'brillante'', ‘'soleil'', ‘'or'' ; et champ lexical de l'obscurité : ‘'nuit'', ‘'ombre'', ‘'sombre'', ‘'mourant''. Jeu de lumière dès le 1er vers qui se traduit par un jeu de couleurs : contraste manifeste entre ajoncs'' (fleurs jaunes) et le ‘‘granit'' (roche grise). [...]
[...] Ce dénouement est annoncé dès le 1er quatrain : brillante encor par sa barre d'écume : l'adverbe ‘‘encore'' suggère la proche disparition des reflets du soleil sur l'eau et donc de la lumière en général. Dans le 2ème quatrain, le poète annonce l'arrivée de nuit'' (vers renforcée par le terme ‘‘brume'' (vers 8). On a un obscurcissement général, une perte de lumière. Dans le dernier tercet le poète emploie le mot ‘‘ombre'', ainsi que l'adjectif ‘‘sombre'' qui s'oppose au terme ‘‘riche''. La disparition de la lumière a une connotation funèbre : soleil mourant ( mort de l'élément vital : le soleil est source de vie. [...]
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