Récapitulatif de la guerre de sept-ans. Très utile pour un exposé oral.
La guerre de Sept ans, comme son nom l'indique dura sept années consécutives. Elle débute le 1er mai 1756, suite à la signature du Traité de Versailles : la France de Louis XV se résout à accepter le soutien de l'Autriche. Aux termes du traité de Paris, le 10 Février 1763, la France cède à l'Angleterre le Canada et d'autres territoires. C'est la fin de la guerre.
[...] Il décrit et dénonce une guerre qui est en réalité celle de Sept Ans. Ainsi la bataille qui oppose abares et bulgares opposent en vrai autrichiens et prussiens en Europe. Voltaire s'est inspiré pour son chapitre de l'embrassement de l'Europe durant cette guerre. La guerre aurait avant tout une légitimité esthétique: Voltaire la montre ironiquement comme un spectacle, puis il décrit de façon très réaliste ses conséquences avec les massacres de civils. Il s'agit là de deux visions inconciliables de la guerre; il évoque également la complicité de la religion : Te Deum Voltaire retrouve le calme hors de France près de la frontière, il s'installe en 1755 aux Délices aux portes de Genève. [...]
[...] La guerre totale et mondiale que se sont livrées les deux puissances a coûté extrêmement cher et a fait grimper de façon vertigineuse leur dette. Voltaire écrivit : L'Etat perdit, la plus florissante jeunesse, plus de la moitié de l'argent comptant qui circulait dans le royaume, sa marine, son commerce, son crédit. Quelques ambitieux, pour se faire valoir et se rendre nécessaires, précipitèrent la France dans cette guerre. On peut mettre en relation le chapitre 3 de Candide ou l'optimisme avec la guerre de Sept Ans. Effectivement, Voltaire traite dans ce chapitre les désastres du théâtre de la guerre. [...]
[...] Cette guerre se diffuse dans tout le monde. Elle est menée par deux alliances : la franco-autrichienne qui regroupe la France, l'Autriche, la Russie et la Suède, et l'alliance regroupant la Grande–Bretagne et la Prusse. L'Europe dénombrera trente-quatre batailles. Elles mettent toutes en opposition deux pays : la Prusse (les Bulgares) et les Autrichiens. Hors d'Europe, toutes les batailles (environ trente et une) opposeront les Français aux Britanniques. Que se soit en Amérique du Nord, en Inde, voir même aux Philippines, les victoires resteront à peu près égale (dix françaises pour treize anglaises). [...]
[...] Les causes à ce conflit majeur du XVIIIème sont peu nombreuses. En effet, tout commence en 1742, à la suite de la guerre de succession de l'Autriche, la Prusse pris d'assaut la Silésie aux dépends de l'Autriche. Mais plus tard, sous la houlette de Frédéric II, la Prusse réussit à reconquérir la Silésie. En 1754, Marie Thérèse, l'archiduchesse d'Autriche ne se résout pas à la perte de cette province, et ceci créée des tensions. Les britanniques veulent prendre un peu plus tard le territoire de l'Ohio, domaine situé entre les Grands lacs, le golfe du Mexique, les Appalaches et le Mississipi. [...]
[...] Un an plus tard, il collabore au septième tome de l'Encyclopédie En 1759, de sa querelle, célèbre, avec Rousseau, (cf. la Lettre à rousseau), naît un petit chef-d'œuvre du conte philosophique : Candide ou l'Optimisme. L'année qui suit, il s'installe définitivement à Ferney, à portée de la Suisse, prêt à s'y réfugier à la moindre alerte. La Suisse est alors un pays neutre. Il est en relation avec toute l'Europe : Frédéric II, Catherine de Russie, les rois de Pologne, de Suède, du Danemark. [...]
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