Monades, Gottfried Wilhelm Leibniz, Spinoza, miroir de l'univers, harmonie universelle
Gottfried Wilhelm Leibniz se distingue par le caractère universel de ses connaissances.
Mathématicien de premier plan, il écrit sur toutes les matières et élabore un système qui rend compte de l'harmonie universelle.
Tandis que Spinoza considère qu'il existe une substance unique, Leibniz pense, au contraire, que le monde est constitué d'une infinité de substances : les monades. Elles ne désignent pas desunités matérielles et concrètes, tels des atomes (qui sont toujours divisibles), mais les unités d'être immatérielles qui composent univers. Etant indivisibles, elles sont simples et ne peuvent donc ni naître ni mourir, puisque la naissance et la mort consistent dans une agrégation d éléments simples et une dissolution de cette agrégation. Elles sont toutes différentes : chacune est absolument unique et se distingue des autres en ce qu elle est un point de vue particulier sur l'univers.
[...] GOTTFRIED WILHELM LEIBNIZ (1646-1716) Gottfried Wilhelm Leibniz se distingue par le caractère universel de ses connaissances. Mathématicien de premier plan, il écrit sur toutes les matières et élabore un système qui rend compte de l'harmonie universelle. 1.Les monades L'unité d'être Tandis que Spinoza considère qu'il existe une substance unique, Leibniz pense, au contraire, que le monde est constitué d'une infinité de substances : les monades. Elles ne désignent pas des unités matérielles et concrètes, tels des atomes (qui sont toujours divisibles), mais les unités d'être immatérielles qui composent univers. [...]
[...] Lorsqu'elles sont douées de sentiments et de mémoire, nous avons affaire à une âme animale. La monade douée en plus de raison et de réflexion est l'âme humaine, tandis que Dieu est la monade des monades, Celui qui assure l'ordre de toutes les monades L'harmonie préétablie Pas de rapports directs entre les monades Chaque monade est liée à toutes les autres qui composent l'univers, non pas en vertu d'un rapport interindividuel (puisque les monades ne sont pas des corps et ne peuvent donc agir les unes sur tes autres), mais en vertu d'un rapport d'« entre-expression Chacune étant un point de vue sur le monde, elles expriment donc d'une certaine manière le monde. [...]
[...] Chaque substance singulière exprime ainsi tout l'univers à sa manière, de son point de vue. La théodicée Dans cet ordre, nous constatons qu'il y a du désordre, du mal : ce n'est pas là l'effet d'une imperfection de Dieu ou une limitation de sa puissance ; Dieu a seulement choisi par un calcul l'univers le meilleur possible entre tous les univers possibles. L'optimisme leibnizien ne consiste donc pas à dire que nous vivons dans un monde parfait, mais seulement dans le monde le plus parfait possible, étant donné toutes les combinaisons de possibles qui s'offraient à Dieu. [...]
[...] L'ordre dans la multiplicité Lorsque nous écoutons un orchestre, nous percevons le son que produit l'ensemble, mais ne percevons pas, à moins de nous concentrer et de perdre par là même la mélodie, les séries parallèles des sons produits par chacun des instruments. Le monde est à l'image de cet orchestre : chaque monade ne communique qu'avec le chef d'orchestre (Dieu), qui imprime la série des sons qu'elle doit produire et par lesquels elle est liée aux autres monades, puisque ces sons entrent en interaction avec les autres sons pour produire l'harmonie universelle. Une infinité de substances (les monades) constituent chacune un point de vue sur l'univers. [...]
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