Du geste à la parole

Thèmes abordés

Du geste à la parole, Rousseau, genèse du langage, signe linguistique, démonstration par l'absurde

Résumé du document

Rousseau pense qu'on se trompe lorsqu'on dit que les Hommes ont besoins des autres et que la parole les rapprocheraient. Il y a dans l'homme une attitude morale qui le définit avant la raison.

Il utilise une démonstration par l'absurde, il part de la thèse pour la contredire et montrer que la sienne est juste. Il commence en énonçant sa thèse dans l'opposition de la thèse courante. Puis il dénonce ce qui rendra contradictoire sa thèse. Il finit par réaffirmer l'origine affective du langage.

La thèse contraire est soutenue pat les rationalistes comme Leibniz qui selon lui « penser, c'est calculer », il rêvait d'une langue universelle : les mathématiques.

Extraits

[...] Le grand sentiment qui uni les hommes est la pitié. Les Hommes auront des besoins mais les premiers sont satisfaits par l'action. Les Hommes à l'état de nature vivent solitaires, hors de la société. Il montre que si la société avait pour but de satisfaire tout les besoins des Hommes se seraient réunis. Selon Rousseau, les besoins naturels n'exigent pas une satisfaction collective et si cela eut été le cas, les Hommes auraient du vivre tous ensemble au même endroit hors il est possible de vivre en communauté dans différents endroits. [...]

[...] Il veut montrer l'opposition entre le geste et la parole. 2-Signe linguistique Peut-on avoir peur des mots ? Les mots peuvent avoir un impact plus fort sur une personne que des gestes. Pourtant, les mots ne sont que des sons, des ondes sonores qui sont le fruit d'une réflexion d'une ou plusieurs personnes à laquelle on est pas obligé de prêter attention ou alors avoir peur de la personne qui prononce les mots et non des mots en eux-même. Le peut-on crée une possibilité et une légitimité, un droit. [...]

[...] Rousseau critique l'écriture comme l'avait fait Socrate. Ce dernier se méfie de l'écriture (comme l'écrit Platon dans Phèdre). Selon lui l'écrit est remède à l'oubli qui néglige la mémoire. L'artifice est trompeur car si les souvenirs sont présents, ils ne sont pas pour autant maîtriser. Cette mémoire écrite devient une incitation ) la paresse alors qu'elle devrait être travaillée. Rousseau voit l'écriture comme une dégradation. A cause de l'écrit, l'expression et le ton ne sont pas communiqué. L'écrit fait perdre les sentiments. [...]