Généalogie de la morale, Friedrich Nietzsche, volonté de puissance, bon et méchant, bon et mauvais, mauvaise conscience
Pourquoi la généalogie de la morale ? « Quel est le besoin nietzschéen de la généalogie ? Et nous, en quoi en avons-nous encore besoin ? » Choulet
Ce qu'il faut d'abord s'attacher à voir dans ce livre, c'est la réforme linguistique que Nietzsche met en place. Pour avoir une vue d'ensemble, nous mettons à plat ce qui constitue les distinctions fondamentales de la GM –notamment la notion de « volonté de puissance » qui, me semble-t-il, commence avec Ainsi parlait Zarathoustra et s'étend, au moins, à l'ensemble de ces deux œuvres- : connaissance/interprétation, valeur, évaluation/vérité, instinct, pulsion et volonté de puissance.
[...] Pourquoi la généalogie de la morale ? Quel est le besoin nietzschéen de la généalogie ? Et nous, en quoi en avons-nous encore besoin ? Choulet Ce qu'il faut d'abord s'attacher à voir dans ce livre, c'est la réforme linguistique que Nietzsche met en place. Pour avoir une vue d'ensemble, nous mettons à plat ce qui constitue les distinctions fondamentales de la GM –notamment la notion de volonté de puissance qui, me semble-t-il, commence avec Ainsi parlait Zarathoustra et s'étend, au moins, à l'ensemble de ces deux œuvres- : connaissance/interprétation, valeur, évaluation/vérité, instinct, pulsion et volonté de puissance. [...]
[...] En outre, ce qui lui permet de mettre en cause ces deux notions, c'est la critique qu'il adresse aux généalogistes de la morale, de ne s'en être pas servi à bon escient. Selon Nietzsche, eux prennent d'emblée les notions de connaissances et de vérité comme des notions absolues, c'est-à-dire qu'ils prennent la notion de vérité comme valeur fondamentale, à laquelle ils s'attachent dans leur calcul du référentiel historique : la notion de vérité est l'échelle évaluatrice de la connaissance historique. [...]
[...] Dans ce cas, comment justifier que la vérité n'est pas critère absolu d'évaluation des connaissances mais que l'erreur en est un ? C'est l'interprétation à l'œuvre. Selon Nietzsche, tous les points de vue ne se valent pas ; il y a en quelque sorte, une hiérarchisation dans les valeurs (elles ne sont plus absolue, aucune n'est la bonne, mais une sans doute sera la meilleure). Et c'est sur les bases de cette hiérarchisation qu'il faut repenser la genèse de l'histoire de la morale. Nietzsche nous parle de double vue qui, me semble-t-elle, constitue la méthode généalogique qu'il déploie dans la GM. [...]
[...] Et selon l'exemple de l'agneau et du rapace l'absolu serait que le rapace se passe de manger l'agneau, mais en effet cela parait absurde. Le dire oui à la vie, c'est le fait pour le rapace de manger l'agneau, ne leur déplaise. [...]
[...] Ensuite, critiquant les anciens généalogistes et leur vision de l'absolu, érodant les justifications de leurs connaissances, Nietzsche dessine le cadre de l'œil du passé sur le passé, et orienté vers le futur fait vu qu'il efface son regard du présent pour le tourner uniquement sur le passé, le futur qu'il regarde c'est son présent duquel il a suspendu son regard. La double vue s'opère donc entre passé/futur (présent) ; mais dans quelle intention ? II) La volonté de puissance Si Nietzsche accuse la valeur de la valeur c'est pour mieux l'exploiter. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture