Freud, Sigmund (1856-1939), médecin autrichien, neurologue et fondateur de la psychanalyse. Sigmund Freud naquit à Freiberg (aujourd'hui Prìbor, République tchèque). Lorsqu'il avait trois ans, sa famille s'enfuit à Leipzig puis s'installa à Vienne, où Sigmund Freud fit ses études. Il devait y demeurer jusqu'au moment de l'Anschluss, l'annexion par
l'Allemagne de l'Autriche, en 1938. Tenté par le droit, il opta pour la médecine peu avant son entrée à l'université de Vienne en 1873. En 1876, en troisième année de médecine (...)
[...] Lorsqu'il avait trois ans, sa famille s'enfuit à Leipzig puis s'installa à Vienne, où Sigmund Freud fit ses études. Il devait y demeurer jusqu'au moment de l'Anschluss, l'annexion par l'Allemagne de l'Autriche, en 1938. Tenté par le droit, il opta pour la médecine peu avant son entrée à l'université de Vienne en 1873. En 1876, en troisième année de médecine, Freud commença des recherches sur la physiologie et la pathologie du système nerveux. Il rencontra alors le clinicien Josef Breuer et les deux hommes devinrent amis. [...]
[...] Durant cette période allant de 1897 à 1900, marquée par la parution de l'Interprétation des rêves (1900), l'une de ses œuvres majeures, Freud jeta les bases de la majorité des ouvrages qui allaient suivre, notamment la Psychopathologie de la vie quotidienne (1901) et le Mot d'esprit et ses rapports avec l'inconscient (1905). Dans l'Interprétation des rêves, Freud analysait divers rêves qu'il avait faits durant les trois années de l'autoanalyse commencée en 1897. Ce livre définissait et faisait fonctionner les concepts fondamentaux qui sous-tendent la technique et la doctrine psychanalytiques. [...]
[...] Cette conception nouvelle se révéla opératoire dans les ouvrages tels que le Moi et le Ça (1923) et Inhibition, Symptôme et Angoisse (1926). Freud multiplia également les tentatives pour expliquer et populariser la psychanalyse, notamment dans Ma vie et la psychanalyse (1925) et Abrégé de psychanalyse (1938). Pour Freud, la religion maintient par la notion de sacrifice une culpabilité permanente de l'humanité. Atteint dès 1923 d'un cancer de la mâchoire qui nécessitait un traitement continu et douloureux et quantité d'opérations chirurgicales, il réussit à continuer, malgré ses souffrances, de pratiquer, d'élargir et de diffuser la psychanalyse. [...]
[...] En 1886, Freud quitta Paris et ouvrit à Vienne un cabinet médical spécialisé dans les maladies nerveuses. Défenseur des théories peu orthodoxes de Charcot sur l'hystérie et l'hypnothérapie, il se heurta à la vive opposition du corps médical viennois dont il allait inspirer la méfiance durant toute sa vie. En octobre de la même année, il épousa Martha Bernays, avec laquelle il était fiancé depuis de longues années ; parmi leurs enfants, sa fille Anna deviendra psychanalyste. Sa méthode thérapeutique était encore classique : pour soigner les hystériques, il avait recours à l'électrothérapie et à l'hypnose. [...]
[...] Mais le monde médical continuait à considérer son œuvre avec hostilité. Ses ouvrages suivants, Psychopathologie de la vie quotidienne (1904) et Trois Essais sur la théorie de la sexualité (1905), ne firent que creuser le fossé entre lui et la 3/3 psychiatrie officielle viennoise. Freud continua donc à élaborer seul les concepts de la psychanalyse, entouré cependant de quelques médecins (plus tard de non-médecins). Un changement apparut en 1920 dans la doctrine freudienne, avec la parution de son ouvrage Au-delà du principe de plaisir. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture