Les formes philosophiques de l'État

Thèmes abordés

Sciences politiques, État, état de nature, libéralisme politique, libéralisme économique, non-intervention de l'État, Asma Smith, Rousseau, Nietzsche, Karl Marx, Weber, Hobbes, Platon, Alexis de Tocqueville, État de droit, État social, Pierre Clastres, La Société contre l'État, Hegel, Du Contrat social, individualisme subjectif, État de classe, Engels, Pierre-Joseph Proudhon

Résumé du document

L'État est l'ensemble des institutions politiques, administratives et régaliennes auquel une société délègue le pouvoir de concevoir, de mettre en oeuvre et de garantir la bonne exécution des lois.
Selon le libéralisme politique, l'État doit être philosophiquement neutre. Il ne doit pas imposer aux individus une conception de la vie bonne ou du bonheur. Le rôle de l'État est d'assurer les libertés aux individus qui déterminent d'eux-mêmes ce qui leur semble le meilleur pour eux.
Dans le libéralisme économique, l'État ne doit pas intervenir dans le champ de l'économie. Pour Asma Smith, la non-intervention de l'État est préférable puisque le marché s'autorégule.

Extraits

[...] Or force= puissance, mais sans légitimité. « l'homme est né libre, et partout il est dans les fers » État qui serait légitime État où le peuple est souverain Il régit les lois, car liberté et lois sont dites « inséparables » État de Rousseau = État démocratique où le peuple affirme sa souveraineté travers une démocratie directe État se forme à travers un intérêt commun État où la loi est l'organe de la liberté « Dans l'État même de nature, l'homme n'est libre qu'à la faveur de la loi naturelle qui commande à tous » dans Lettres écrites de la montagne Tocqueville Démocratie = organisation sociale, mode de vie Atouts : égalité des conditions Participation des citoyens Risques : On peut devenir complètement désintéressé, car en se croyant égaux et libres, on devient complètement désintéressé par sa pratique. [...]

[...] Platon, La république Cité idéale : Philosophes rois Gardiens (police, militaires) Producteurs (agriculteurs) La justice consiste dans l'équilibre harmonieux de ces trois classes. Chacun doit accomplir la tâche qui lui revient le mieux. Les philosophes rois (guide par leur amour de la vérité et de la connaissance des idées sont les mieux placées pour guider la cité vers le bien et la justice. L'État = organisation hiérarchique guidée par la sagesse, la recherche de la vérité et de la justice où chaque individu contribue au bien commun selon ses capacités et ses talents propres. > vision utopique. [...]

[...] » dans l'Origine de la famille de la propriété privée de l'État de Engels = Proudhon et Bakounine Qu'est-ce que la propriété ? ⇒ conflit avec Marx, car pour eux il y a un rejet pur et simple de l'état ( = progressif) État met en péril la liberté humaine État et liberté ⇒ contradiction Proudhon= anarchiste. Anarchisme = degré tellement haut de civilisation qu'il n'y aurait pas besoin d'état. Chacun saurait ce qu'il doit faire (ex. : sociétés traditionnelles). [...]

[...] parle de dépérissement progressif de l'état faut qu'il parte, contre l'état) Il faut dépersonnaliser le pouvoir (plus lié à la personnalité) l'État est une fonction et plus un prestige État = organisation de domination de classe, d'oppression d'une classe par une autre ⇒ n'est pas neutre Pour lui, l'état est un moyen qui doit être utilisé puis laissé (ex : le prof aide les élèves et une fois que les élèves ont les connaissances, le prof part⇒ dépérissement de l'état) La phase de transition de la société de classes à la société sans classes suppose la dictature du prolétariat, c'est-à-dire l'oppression violente par le prolétariat des anciennes classes exploiteuses ; cette oppression de l'État est cependant démocratique, car elle correspond à la domination de la majorité sur la minorité. Destruction de l'état bourgeois Dictature de l'état prolétaire 3. Société sans classe ni état. [...]

[...] Le meilleur moment de l'histoire de l'humanité les hommes étaient fondamentalement libres. État social La propriétarisation privée (pour élever, on délimite un enclos, pour cultiver on prend des terres, etc.) = origine de tous nos mots actuels : Création d'inégalités et de peu de se faire déposséder de nos biens ⇒ besoin de nous associer pour nous défendre. Or pour vivre en société, on a besoin de règles : sans autorité, le peuple n'est qu'un regroupement d'individus Donc l'autorité permet au peuple d'exister (peuple ⇔ autorité) Contrat social Nécessité d'un contrat dans lequel tu es libre, et protégé (conséquences= renoncement à un peu de libertés) Comment être libre si je me soumets à l'autorité, si je réduis ma liberté au profit de l'État ? [...]