Forêt, nature de l'homme, civilisation urbaine, lieu secret, passions agressives des hommes
La forêt est un espace physique caractérisé par une importante faune et une flore abondante, mais également par sa très faible anthropisation, voire même nulle, si l'on excepte les tribus ou les quelques hommes y vivant sur la planète. À juste titre opposée radicalement au monde urbain, civilisé des hommes, la forêt présente cette caractéristique qu'elle est l'objet de la rêverie des hommes qui en racontent souvent les histoires les plus folles, rappelant dans cet espace naturel la nature agressive de l'homme.
[...] De fait, la forêt semble refléter la partie de violence inhérente à la nature humaine que l'homme a dû laisser en dehors de la Cité I. La forêt est un espace isolé de la civilisation urbaine, qui échappe à l'empreinte de l'homme - espace non urbanisé donc en proie aux règles de la nature loi du plus fort, sélection naturelle darwinienne - espace qui au même titre que les déserts et les montagnes est un foyer de l'expression de la nature sur la planète - expression de la nature impressionnante : faune et flore abondantes règne animal - espace préservé, exempté de l'expansion de l'homme, de ses idées et de ses industries : on parle parfois de paradis terrestre - la forêt propose de fait une réalité différente aux hommes - il faut être expérimenté pour s'y repérer et y survivre : seuls quelques indiens et tribus avisés et aux modes de vie adaptés sont en mesure d'y résister - espace mal connu et mal répertorié Cl : La forêt n'est pas le domaine de l'homme, il n'y est pas en sécurité, il n'y a pas ses repères. [...]
[...] - la forêt s'oppose donc radicalement à la ville et la civilisation, procédant même de l'opposition entre nature et culture - les fonctions de la forêt dans l'imaginaire : o un refuge de la vie urbaine et civilisée o lieu du secret, de l'inédit, de l'extraordinaire o un espace où tout peut arriver contes pour enfants : mésaventure du Petit Chaperon Rouge o lieu qui fait peur forêt interdite dans Harry Potter meurtres commis dans les bois, loin de la ville, de la civilisation lieu qui suscite la crainte, la peur comme dans les films fantastiques Cl : La forêt recèle un paradoxe de la paix, de la tranquillité de la nature puisque les hommes jettent dessus leurs craintes, leurs peurs. La forêt apparaît alors comme un lieu hostile, de violence : ce n'est pas un lieu favorable, bienfaiteur à l'égard de l'homme. [...]
[...] la légende de la fondation de Rome montre que Romulus décida qu'à l'intérieur du tracé de la nouvelle Cité la violence serait proscrite, c'est pourquoi il tua son frère Remus qui le provoqua en entrant dans le cercle tracé par son frère, une arme à la main : c'est le premier édit de Rome, qui exclut la violence hors de la ville, hors de l'espace civilisé cette violence qui s'exprimerait hors de la civilisation s'exprimerait alors dans la forêt, lieu opposé à l'espace urbain civilisé Conclusion : La forêt est un espace particulier du fait de sa dimension physique qui en fait un lieu isolé, à l'écart de l'expansion de l'homme disposant d'une réalité et d'un ordre qui lui est propre, ainsi que de sa dimension rêvée puisque de fait elle est l'objet des interrogations des hommes pour ce lieu dissident de l'autorité, de l'empreinte humaine inéluctable. Ainsi l'homme projette sur cet espace ses passions et ses rêveries relativement violentes, agressives, du moins peu amicales. De sorte que cet espace semble rappeler les éléments de la nature de l'homme qu'il a intériorisés par la vie en société. [...]
[...] LA FORÊT Introduction : La forêt est un espace physique caractérisé par une importante faune et une flore abondante, mais également par sa très faible anthropisation, voire même nulle, si l'on excepte les tribus ou les quelques hommes y vivant sur la planète. À juste titre opposée radicalement au monde urbain, civilisé des hommes, la forêt présente cette caractéristique qu'elle est l'objet de la rêverie des hommes qui en racontent souvent les histoires les plus folles, rappelant dans cet espace naturel la nature agressive de l'homme. Ainsi, la forêt révèlerait-elle plus de caractéristiques au sujet de la nature de l'homme qu'elle n'y paraît ? Plan : I. [...]
[...] De fait, la forêt semble refléter la partie de violence inhérente à la nature humaine que l'homme a dû laisser en dehors de la Cité Si la forêt suscite tant de comportements inhabituels des hommes, peut-elle être le reflet d'une nature de l'homme qui ne peut s'exprimer pleinement au sein de la ville, de la Cité ? La forêt rappelle-t-elle alors l'état de nature de l'homme ? - l'homme à l'état de nature hobbien est violent : guerre de tous contre tous la forêt est un lieu qui emblématise la nature et qui témoigne en même temps de déchainement de la violence de l'homme - un espace civilisé trop restreint pour accueillir la vraie nature de l'homme ? [...]
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