La philosophie grecque se divisait en trois sciences : la physique, l'éthique et la logique. Cette division est tout à fait naturelle. Cependant, il faut déterminer le principe sur lequel elle se fonde et examiner quelques subdivisions supplémentaires. Tout d'abord, on peut distinguer la philosophie formelle de la philosophie matérielle. La philosophie formelle est appelée logique, elle s'occupe des règles universelles de la pensée et de l'entendement. Cette philosophie ne comporte aucune partie empirique. La philosophie matérielle se divise en deux : la physique (qui concerne les objets déterminés) et l'éthique (qui concerne les lois auxquels ces objets sont soumis) (...)
[...] La moralité peut être corrompue ; une métaphysique des moeurs permet donc de constituer une règle suprême à la morale, de l'orienter. Un homme bon est un homme qui agit conformement et pour la loi morale. Seule la philosophie pure, précedée d'une métaphysique, permet de trouver une loi morale vraie et pure. La philosophie morale ne doit pas mêler les principes purs aux principes empiriques sinon elle ne peut être ni une philosophie (car la philosophie n'est pas empirique et se distingue de la connaisance commune), ni morale (car le fait de mélanger les principes purs et empiriques n'est pas moral). [...]
[...] Une action est morale en fonction de la maxime d'après laquelle est elle décidée. Une action peut être conforme à la morale alors qu'elle décline d'une mauvaise intention ; mais cette action ne sera pas morale. Une action morale est une action qui est fait en but de respecter le devoir. Une action morale tient son origine dans la bonne volonté et la raison et non pas dans l'interêt, le désir . Pour qu'une action soit bonne, elle doit être effectuée simplement en vue d'agir par devoir. [...]
[...] Les fondements de cette métaphysique traîtent d'un principe de moralité. Les fondements sont divisés en trois sections. Première section : passage de la connaissance rationelle commune de la moralité à la connaissance philosophique : Pour qu'un acte soit bon, il doit résulter d'une bonne volonté. De même, les facultés de l'esprit (l'intelligence, la faculté de juger) et du destin (richesse, santé) sont bonnes et désirables simplement si la volonté qui les anime est bonne. La bonne volonté ne doit pas être jugée à l'utilité. [...]
[...] Comme dans la production industrielle, la philosophie pure ne mérite t-elle pas une personne qui puisse l'étudier indépendamment de toute autre discipline ? Le rationnel et l'empirique devraient être étudiés de façons différentes. D'une part, une métaphysique de la nature précéderait la physique. D'autre part, une métaphysique de la nature précéderait l'Anthropologie pratique. Mais, est il nécessaire d'élaborer une philosophie morale pure sans se préoccuper de l'empirique ? L'idée d'élaborer une philosophie morale tient lieu de l'idée commune du devoir et des lois. [...]
[...] Fondements de la métaphysique des moeurs. KANT. SYNTHESE. Préface : La philosophie grecque se divisait en trois sciences : la physique, l'éthique et la logique. Cette division est tout à fait naturelle. Cependant, il faut déterminer le principe sur lequel elle se fonde et examiner quelques subdivisions supplémentaires. Tout d'abord, on peut distinguer la philosophie formelle de la philosophie matérielle. La philosophie formelle est appelée logique, elle s'occupe des règles universelles de la pensée et de l'entendement. Cette philosophie ne comporte aucune partie empirique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture