Flaubert, roman moderne, réalisme, naturalisme, romantisme, symbolisme, Madame Bovary, Maupassant, L'éducation sentimentale
Entre réalisme et naturalisme, romantisme et symbolisme Flaubert rempli son rôle de « père du roman moderne » assurant que « ce qu'il y a de plus difficile et de moins glorieux : la transition ».
Flaubert né en 1821, fils de chirurgien il passe toute sa jeunesse dans un milieu de positivistes septiques. Il commence des études de droit à Paris vite interrompue par le déclenchement d'une maladie nerveuse.
Malgré les coupes imposées par l'éditeur, Madame Bovary (1857) lui vaut un succès à la mesure du scandale qui ira jusqu'à un procès. Malgré son acquittement, cette affaire et l'échec de son roman suivant salammbô (1862) explique son repli, désormais accaparé par la rédaction de L'éducation sentimentale. Il n'en est guère distrait que par ses quelques liaisons notamment avec Louise Colet et son amitié avec Maupassant qu'il encourage à écrire.
[...] Il n'en est guère distrait que par ses quelques liaisons notamment avec Louise Colet et son amitié avec Maupassant qu'il encourage à écrire. Il meurt en 1880 à Croiset. De cette existence si pauvre en événements se dégage deux caractères contradictoires : un esprit analytique d'entomologiste et une imagination démesurée qui remplace la vie réelle. II) Le romantisme de la désillusion L'éducation sentimentale commence sur un bateau par la rencontre entre Frédéric Moreau, jeune bachelier et Mme Arnoux. A Paris, l'amour que Frédéric porte à cette inconnue, qu'il sait fidèle à son mari uniquement par devoir, est sa seule lueur d'espoir. [...]
[...] Frédéric constate qu'il a tout raté sauf ses souvenirs. Madame Bovary a pour héroïne une jeune paysanne élevé en demoiselle au couvent qui épouse Charles, un médecin, par ambition sociale. La romanesque Emma se console en trompant son mari. Mais, ses amants, ne sont eux aussi que des leurres. Laissée et délaissée elle accumule les dettes et finit sous pression de ses créanciers par se suicider à l'arsenic, suivie dans la mort par Charles. Enfin dans Bouvard et Péruchet (1881), c'est à une logique de l'excès qu'aboutit l'ironie flaubertienne à travers l'histoire de ces deux copistes autodidacte qui vont embrasser successivement toutes les sciences et lubies de la bourgeoisie, avec le même insuccès à chaque fois. [...]
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