Fiche de synthèse de philosophie. Pour comprendre ce qu'est la conscience, il faut tout d'abord prendre en considération le fait qu'elle n'est pas un objet comme les autres. En effet, contrairement aux objets qui nous entourent, la conscience n'est pas quelque chose de détectable.
[...] Comme Descartes, Husserl entend procéder par un processus de méditation afin de s'analyser lui-même, de même que ses connaissances, de sorte qu'il puisse remettre en question les présupposés des sciences. L'idée cardinale de Husserl est qu'il faut revenir à l'évidence de l'ego cogito pour déterminer une véritable science, alors même que les sciences (dures) souhaitent analyser le monde sans prendre conscience du fait qu'ils sont des ego, des êtres dotés d'une conscience. L'analyse scientifique a toujours pour vocation d'être objective et, de ce fait, elle manque sa propre origine subjective. [...]
[...] Il représente nos limites, la censure, la conscience morale. Pour ce qui est du rôle de la pulsion chez Freud, une philosophe résume son idée : « Le sujet freudien est un sujet pulsionnel, et la pulsionnalité est à la source de cette ontologie déterministe où l'homme se trouve aux prises avec une force qui le dépasse, jouet impuissant de la toute-puissance de cette dernière. Par ses pulsions, l'homme se trouve confronté à une passivité radicale, et ce d'autant plus que cet inconscient pulsionnel lui demeure totalement inaccessible, noyau d'opacité qui ne peut faire l'objet d'aucune prise de conscience directe ni a fortiori complète » (N.Depraz). [...]
[...] Problème : Encore une fois, si le « je pense » a une valeur universelle et logique, il n'est pas enraciné dans le monde, c'est-à-dire qu'on manque une véritable analyse de la conscience comme conscience du monde. Le Je n'est analysé qu'en tant que source de connaissance et pas comme sujet, homme, individu. Il n'est ni corporel ni mondain. En reprenant une célèbre phrase de Péguy sur la morale de Kant, on pourrait affirmer : « le kantisme a les mains pures, mais il n'a pas de mains ». La phénoménologie La phénoménologie est un développement de la problématique de la conscience initiée par Descartes et ses successeurs. [...]
[...] Brentano : père de la psychologie descriptive, son œuvre a inspiré les plus grands philosophes du vingtième siècles. Ses écrits sont à l'origine des débats les plus importants des dernières décennies, aussi bien en philosophie qu'en science. L'apport fondamental de Brentano aura été de réemployer un terme des scolastiques qui alors était tombé dans la plus grande désuétude : l'intentio. L'intentionnalité est la fonction qui permet à l'esprit de tendre vers un objet, de le viser. L'intentionnalité est une tension vers l'objet, le fait que la conscience est toujours une conscience- de-quelque-chose. [...]
[...] Il ne faut pas confondre langue et langage, la langue est strictement limitée à un usage local (l'anglais, l'allemand), alors que le langage est une faculté qui structure la pensée. Conscience et langage vont de pair. En effet, c'est par le langage que l'on fait part de ce que l'on a la conscience. Le langage est un moyen de communication et de structuration de la pensée, c'est par lui qu'on peut se faire comprendre par autrui. La conscience n'est pas fermée sur elle-même, elle est en interaction avec le monde qui l'entoure. Aussi, son environnement a une forte influence sur l'individu. [...]
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