Subjectivité, conscience, Pensées, Pascal, conscience de soi, conscience animale, existence
Selon Pascal dans les Pensées, « L'homme est un roseau, le plus faible de tous, mais c'est un roseau pensant. IL ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que celui qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Cela signifie que l'homme est une partie infime de la Nature et qu'il est faible face aux forces naturelles. Cependant, sa souplesse lui permet, tout comme le roseau, de s'adapter au monde. De cette manière on peut dire que la puissance spirituelle de l'homme compense sa faiblesse physique.
On s'aperçoit alors de l'ambigüité de la conscience : elle fournit à la fois à l'homme un avantage puisqu'elle lui donne une dignité, un statut mais aussi une souffrance puisque l'homme connaît sa souffrance et sa mortalité.
[...] Pour lui, la certitude d'exister et de se savoir exister est ce qui forme la conscience de soi. Mais alors, puis-je avoir la capacité de dire qui je suis ? Les moyens de la connaissance de soi et leurs obstacles Une première manière d'avoir accès à la connaissance de soi et de recourir à l'introspection. L'introspection permet de découvrir ses caractéristiques spécifiques et singulières, physiques, psychologiques et morales. Néanmoins, cette démarche comporte des obstacles : tout d'abord, notre identité change dans le temps, nous sommes en construction permanente. [...]
[...] Nous nous identifions aux jugements des autres. Aristote, lui, pense que la connaissance de soi peut s'effectuer à travers un ami. Néanmoins, cette démarche comporte également des inconvénients : il faut d'abord faire la différence entre l'être et le paraître qui fait que nous portons continuellement un masque en société. En outre, il est difficile pour autrui de nous permettre de nous connaître puis autrui est un sujet, donc soumis à une certaine subjectivité. Ainsi, la connaissance de soi est un idéal difficile à atteindre, mais dont nous pouvons nous approcher. [...]
[...] Cependant, sa souplesse lui permet, tout comme le roseau, de s'adapter au monde. De cette manière on peut dire que la puissance spirituelle de l'homme compense sa faiblesse physique. On s'aperçoit alors de l'ambigüité de la conscience : elle fournit à la fois à l'homme un avantage puisqu'elle lui donne une dignité, un statut mais aussi une souffrance puisque l'homme connaît sa souffrance et sa mortalité. Dès lors, on peut se demander si la conscience de soi est un privilège. [...]
[...] Cette maladie engendre des souffrances et le malade est conscient de la maladie qui l'atteint. Les causes de ces troubles sont exogènes et peuvent être traités par la psychothérapie ou la psychanalyse. La psychose, elle, correspond à une skizophrénie, une paranoïa qui produit une rupture avec la réalité et qui altère la réalité et les relations avec autrui. Le malade n'a alors pas conscience de son trouble et la guérison n'est pas possible, contrairement à une névrose. Le rôle de la psychanalyse est alors curatif et préventif pour les patients atteint de névroses, mais peut également être éducatif et pédagogique pour tout le reste de la population. [...]
[...] Et permet-il la connaissance de soi ? La conscience de soi est un privilège humain Définition de la conscience de soi Pour Kant, la conscience de soi est présente en puissance chez l'enfant en bas-âge. Elle s'actualise progressivement et devient alors en acte, en particulier grâce aux autres. Mais cette thèse pose un problème. En effet, si la conscience de soi permet la distinction entre radicale entre l'homme et l'animal, comment expliquer l'emploi tardif du « je » chez l'enfant ? [...]
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