Il s'agit d'une fiche de révision pour le Bac Philo portant sur la notion d' "Inconscient". Le fichier est composé de la fiche ainsi que d'un ensemble de textes liés à cette notion.
[...] La voix du poète semble lui dire : "Tu te raidis en vain contre ta responsabilité, et c'est en vain que tu invoques tout ce que tu as fait pour réprimer ces intentions criminelles. Ta faute n'en persiste pas moins puisque, ces intentions, tu n'as pas su les supprimer : elles restent intactes dans ton inconscient." Et il y a là une vérité psychologique. Alors même qu'ayant refoulé ses mauvaises tendances dans l'inconscient, l'homme croit pouvoir dire qu'il n'en est pas responsable, il n'en éprouve pas moins cette responsabilité comme un sentiment de péché dont il ignore les motifs. [...]
[...] Ce dernier phénomène reste encore imparfaitement expliqué. Après de longues hésitations, de longues tergiversations, nous avons résolu de n'admettre l'existence que de deux instincts fondamentaux : l'Éros et l'instinct de destruction (les instincts opposés l'un à l'autre, de conservation de soi et de conservation de l'espèce ainsi que ceux, également contraires, d'amour de soi et d'amour objectal entrent encore dans le cadre de l'éros). Le but de l'Éros est d'établir de toujours plus grandes unités Textes Philo Notion 2 : L'Inconscient afin de les conserver ; le but de l'autre instinct, au contraire, est de briser tous les rapports, donc de détruire toute chose. [...]
[...] Je ne trouve pas que cette morale constitue une des forces de la tragédie, mais elle n'influe en rien sur l'effet de celle-ci. Ce n'est pas à cette morale que l'auditeur réagit, mais au sens et au contenu mystérieux de la légende. Il réagit comme s'il retrouvait en lui-même, par l'auto-analyse, le complexe d'Œdipe ; comme s'il apercevait, dans la volonté des dieux et dans l'oracle, des travestissements idéalisés de son propre inconscient ; comme s'il se souvenait avec horreur d'avoir éprouvé lui-même le désir d'écarter son père et d'épouser sa mère. [...]
[...] De plus elles se servaient, comme "prime de séduction", du plaisir attaché à la perception de la beauté de la forme. Ce que la psychanalyse pouvait faire, c'était – d'après les rapports réciproques des impressions vitales, des vicissitudes fortuites et des oeuvres de l'artiste – reconstruire sa constitution les instinctives aspirations en lui agissantes c'est-à-dire ce qu'il présentait d'éternellement humain. » Texte 7 : Malaise dans la civilisation, Freud « L'être humain n'est pas un être doux, en besoin d'amour, qui serait tout au plus en mesure de se défendre quand il est attaqué, mais au contraire il compte aussi à juste titre parmi ses aptitudes pulsionnelles une très forte part de penchant à l'agression. [...]
[...] C'est de cette manière que la psychanalyse voudrait instruire le moi. Mais les deux clartés qu'elle nous apporte : savoir, que la vie instinctive de la sexualité ne saurait être complètement domptée en nous et que les processus psychiques sont en eux-mêmes inconscients, et ne deviennent accessibles et subordonnés au moi que par une perception incomplète et incertaine, équivalent à affirmer que le moi n'est pas maître dans sa propre maison. » Texte 3 : Métapsychologie, Freud « On nous conteste de tous côtés le droit d'admettre un psychisme inconscient et de travailler avec cette hypothèse. [...]
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