Conscience, intériorité, conscience de soi, inconscient, morale, devoir
La conscience comme intériorité: il y a prépondérance de l'intériorité chez les Grecs.
La devise de Socrate était « Connais toi toi même ». Se connaître soi-même, c'est être conscient de soi, et surtout de son ignorance.
Les stoïciens sont les premiers à affirmer la prépondérance de l'intériorité. Dans les Pensées pour moi même, Marc-Aurèle (121-180) parle d'une « citadelle intérieure » que bâtit l'homme d'action.
Parce que l'âme de l'homme a acquis la connaissance de la Vérité dans une vie antérieure et peut se la remémorer. C'est la réminiscence des idées.
[...] ça: réservoir d'énergie pulsionnelles. C'est la partie obscure de la personnalité de l'individu ou encore, pour Freud, une « marmite pleine d'émotions bouillonnantes ». La conscience peut-être perception, mais aussi tribunal: conscience morale: par exemple pour Kant, la bonne volonté est celle qui manifeste la loi morale. La conscience morale ne dépend donc pas nécessairement de la connaissance du bien et du mal. Le problème de la conscience est intrinsèquement lié à celui de liberté: si ma conscience est déterminée, je ne suis pas libre, et donc pas responsable. [...]
[...] » Rousseau (1712-1778), Émile ou de l'éducation. " L'inconscient est pareil à un grand cercle qui enfermerait le conscient comme un cercle plus petit. Il ne peut y avoir de conscient sans stade antérieur inconscient, tandis que l'inconscient peut se passer de stade conscient et avoir cependant une valeur psychique. » Freud (1856-1939), Le rêve et son interprétation, (Traumdeutung, 1900) « Le mode de production de la vie matérielle domine en général le développement de la vie sociale, politique et intellectuelle. [...]
[...] La loi morale est chez Kant aussi valeur absolue, universelle. L'impératif catégorique (impératif hypothétique: travailler pour réussir un examen, en vue d'une fin particulière. L'action est bonne en vue d'une fin, d'une but particulier) Pour Kant (1724-1804), l'impératif catégorique, s'impose en toutes circonstances. Il faut donc entendre par là « inconditionnel ». La maxime, c'est à dire le principe de mon action, doit pouvoir être érigée en loi universelle. Correspond à ce qu'on dit dans le langage courant « et si tout le monde faisait comme toi? [...]
[...] La conscience morale est innée et universelle par sa forme, c'est à dire que le fait de pouvoir juger du bien et du mal est inné. Mais ce qui est bien ou mal, dépend des cultures ou des sociétés. En revanche, elle est acquise par son contenu. En effet ce qu'on juge comme le bien ou le mal provient des différences de société ou de culture. Le sens de la justice est universel, mais il n'a pas le même contenu pour tous les hommes. Pour Kant, la conscience morale est une expression de la raison pratique. [...]
[...] Critiques de la conscience Pour Montaigne, qui reprend un thème ancien du scepticisme (rappel: scepticisme: doctrine inventée par Pyrrhon 4 ème siècle avant Jésus Christ ) soutient dans ses Essais (1580) que la « voix de la conscience », ce n'est que l'ensemble des opinions et principes inculqués à l'esprit malléable des enfants. Ces opinions varient d'une culture à l'autre. Marx: l'être social détermine la conscience. Nietzsche: L'unité du moi est une illusion. L'inconscient: Pour Freud, la conscience en général est influencée par l'inconscient, et donc par des désirs non-rationnels. C'est donc le cas de la conscience morale. Nos idées ne proviennent pas du transcendant, mais bien de l'immanent, du concret, de nos pulsions « animales ». [...]
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