Le temps est l'une des notions les plus difficiles à définir. Saint-Augustin écrit ainsi : « Qu'est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veux l'expliquer, je ne sais plus. » La difficulté est en partie due au fait qu'il y a le temps que l'on ressent, et le temps réel, phénomène totalement abstrait à laquelle pourtant aucune réalité concrète n'échappe.
[...] Autre solution pour suspendre le temps, ou le saisir d'une manière ineffable : l'art. SUJETS CLASSIQUES Cela a-t-il un sens de vouloir échapper au temps ? N'y a-t-il de bonheur que dans l'instant ? Connaissons-nous mieux le présent que le passé ? [...]
[...] Fiche bac philo sur le temps DÉFINITIONS ET ENJEUX Le temps Le temps est l'une des notions les plus difficiles à définir. Saint- Augustin écrit ainsi : Qu'est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le demande et que je veux l'expliquer, je ne sais plus. La difficulté est en partie due au fait qu'il y a le temps que l'on ressent, et le temps réel, phénomène totalement abstrait à laquelle pourtant aucune réalité concrète n'échappe. [...]
[...] Auteur : Bergson. Thèse : Pour lui, il y aurait deux manières de comprendre le temps, qui renvoient à l'opposition entre le temps objectif et la durée subjective. Tout d'abord, le temps objectif ne nous échappe pas si nous nous le représentons correctement, c'est-à-dire à partir de l'instant ponctuel, que la conscience se représente comme un point. En effet, notre conscience spatialise le temps, et c'est son unique manière de se le représenter (par exemple, spontanément nous imaginons une durée comme une droite ou une courbe, donc comme des formes spatiales). [...]
[...] Thèse : Il montre que la conscience est toujours conscience intime du temps. Si je regarde à l'intérieur de moi, je n'y trouve pas une identité fixe et fixée d'avance, mais une suite de perceptions sans rapport entre elles (le chaud puis le froid, etc.). C'est alors la conscience du temps qui me permet de poser mon identité, elle me permet de comprendre que dans cette suite de perceptions, ce n'est pas moi qui change, mais c'est le temps qui s'écoule. [...]
[...] Limite : Pascal exhorte son lecteur à vivre dans le présent, mais le présent est inatteignable. Le présent incarne finalement ce paradoxe du temps qui est qu'il est partout, mais qu'on ne le saisit jamais en tant qu'objet : de même, le présent est partout (on ne vit que dans le présent), mais on ne peut pas le vivre en tant que tel, car il n'a pas de durée, si on prend le temps de se concentrer sur une seconde, ou même un millième de seconde, elle appartiendra déjà au passé. [...]
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