La conscience est tout d'abord un pouvoir de représentation : la représentation de la présence à soi, aux autres et aux choses. On a par exemple conscience qu'une personne est dans la même pièce que nous, tout comme on a conscience d'éprouver un sentiment de joie. La conscience désigne donc à la fois l'acte de représentation accompagnant chacune de nos pensées ou actions, mais également la faculté elle-même d'où est originaire cet acte (on parle de la conscience comme on parle de la raison, ou de n'importe quelle autre faculté).
[...] En effet, le visage d'autrui m'interpelle, il appelle en moi un double sentiment, qui fonde l'éthique prônée par Levinas : d'une part, autrui est en détresse, sa responsabilité m'incombe ; d'autre part, autrui est un maître d'enseignement, sa parole est à écouter. Ce double sentiment est l'accès à autrui. Ainsi, l'existence même d'autrui, et la perception de celui-ci par son visage, suscite chez chacun un devoir de responsabilité et d'écoute. SUJETS CLASSIQUES L'idée d'inconscient est-elle contradictoire ? Est-il plus facile de connaître autrui ou de se connaître soi-même ? Suis-je capable de vouloir du bien à autrui ? Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ? [...]
[...] Peut-on désirer sans souffrir ? [...]
[...] Le comportement des deux consciences de soi est déterminé de telle sorte qu'elles se prouvent elles- mêmes l'une à l'autre au moyen de la lutte pour la vie et la mort. Thèse : Toute conscience vit pour être reconnue. S'engage alors une lutte pour la reconnaissance. Cela se complique par le fait que je dois être reconnue, mais seulement par celui que je reconnais (exemple : peu importe que dix personnes inconnues me trouvent beau, je veux que ce soit celui que moi-même je trouve beau qui porte ce regard sur moi). Auteur : Sartre, Huis Clos. L'enfer, c'est les autres. [...]
[...] Alors, pourquoi jouer avec excès ce rôle ? Précisément parce que nous n'avons pas d'essence, que nous sommes totalement libres et que cette liberté est écrasante. La mauvaise foi permet de s'inventer une essence, pour échapper au néant. Auteur : Freud. Thèse : Il place l'altérité en notre propre psychisme : nous sommes étrangers à nous-mêmes, car les pulsions, souvenirs et causes profondes expliquant notre comportement sont enfouis dans l'inconscient par une force de refoulement. Cette théorie est une remise en cause radicale du cogito. [...]
[...] Thèse : Nous avons un devoir de respect envers autrui. Kant fonde cette thèse sur une distinction entre les personnes et les choses : si la chose est ce dont je peux disposer, la personne ne peut subir d'usage instrumental. Cette limite, lorsqu'elle est posée, est une limite voulue : je ne m'autorise pas à traiter autrui comme une chose parce que je fais l'expérience de l'obligation morale et que la loi morale m'oblige à reconnaître en autrui le droit égal d'un autre vouloir qui limite le mien. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture