Femmes, féminisme, beauvoir, culture, philosophie
Traiter des femmes, même avec les « meilleures intentions du monde », représenter et dénoncer un état d'infériorisation, faire le point sur une « libération » récente et inachevée, n'est-il pas en soi le produit d'une double représentation masculine de la femme : la femme comme « Autre » de l'homme et la femme comme « problème » ?
[...] Le relativisme culturel est également mis en avant pour justifier l'impossibilité prétendue de l'extension de ces droit aux femmes partout ds le monde. Doit-on considérer que la pratique de l'excision, par exemple, doit être admise en tant que tradition ou coutume sur lesquelles nul jugement théorique ne pourrait être apporté ? Il importe de se souvenir que l'universalisme issu des Lumières ne signifie pas la négation des différences culturelles (Diderot : Supplément au voyage de Bougainville ; Montesquieu : Lettres persanes). [...]
[...] Les paradoxes de la troisième femme Selon Lipovetsky, aucun bouleversement social de notre époque n'a sans doute été aussi profond, aussi rapide, aussi riche d'avenir que l'émancipation féminine Pour lui, le XXe s. est le siècle des femmes. Il paraît pertinent de parler tou à la fois de la révolution et de la permanence du féminin (Cf. La 3e femme de Gilles Lipovetsky). Reste des incertitudes de l'identité masculine, et de vives interrogations sur la fonction paternelle, peu à peu dépouillée de la puissance traditionnelle du pater familias. [...]
[...] la question de la place de la femme a été radicalement changée au cours du XXe s (cf. L'histoire des femmes en Occident de Georges Duby), pourtant, une domination symbolique demeure (Bourdieu). Cela explique pourquoi le féminisme apparaît comme dépassé alors que la préoccupation de l'effectuation de l'égalité juridique et abstraite de la femme reste TRES VIVE : volonté de changer les mentalités. Le relativisme culturel Il s'agit, depuis pls décennies et spécialement depuis la décolonisation, de l'argument théorique majeur opposé à ceux qui prônent l'application des droit de l'homme quelle que soit la région du monde. [...]
[...] Le mot est partout, il sert svt de repoussoir, aux femmes comme aux hommes. Le premières se défendent de l'être, précisant qu'elles ne recherchent aucune revanche sur les hommes, les seconds moquent ds le féminisme une forme nouvelle d'hystérie revendicatrice. Geneviève Fraisse : le féminisme apparaît comme un désordre, une passion, une hystérie, rarement comme un engagement raisonné ds l'espace politique Or le féminisme ne consiste ni en une revanche ni en une hargne dirigée contre les hommes. Attribué à Charles Fourier vers 1840, le mot désigne, une doctrine qui prône l'extension des droits et du rôle de la femme ds la société. [...]
[...] Le malaise qui s'attache à la question récurrente des femmes, qui peut être ressentis par tout un chacun au quotidien : malaise face à l'instauration d'une journée des femmes mars), à un ministère des Droits de la femme, à une prétendue presse féminine, voire une littérature, un art féminins La question des femmes a conquis la place éminente qui lui est reconnue aujourd'hui par le moyen de la lutte, et qu'elle demeure indissociablement certes un objet d'étude mais encore et tjs cette cause des femmes (cf. Gisèle Halimi). Ce sujet insiste sur le pluriel : LES femmes et non LA femme, ou moins encore l'éternel féminin ou la féminité. Un être relatif : pas de femmes sans hommes Spécificité même du statut, des fonctions et de l'image des femmes aujourd'hui. Comment ne pas voir que toute réflexion sur le rôle des femmes ds la société, leur fonction ds l'ordre éco et intellectuel, leur spécificité, pose immédiatement la question des rapports avec l'homme ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture