Afin de mettre en évidence les difficultés de l'interprétation des études généalogiques, Albert Jacquard, généticien montre dans ce texte un exemple de mauvaise interprétation. Pour ce faire, il utilise l'exemple d'un martien, spécialiste de la génétique, qui débarquerait en Afrique du sud et étudierait un problème majeur de cette société : le chômage
[...] Mais dans ce cas, il serait impossible de donner une réponse à beaucoup de problème, car en refusant la simplification, on refuse en même temps de réduire la complexité de ce problème, l'interprétation devient alors beaucoup moins facile ou accessible à de moins larges catégories de personnes. Car en enseignant ou en étudiant des théories scientifiques on requiert bien souvent à des simplifications, par exemple, lors de l'étude de forces, on est obligatoirement a simplifier le sujet étudié à sa plus simple expression afin d'en faciliter l'étude. [...]
[...] Explication et critique du texte "interrogations d'un généticien " de A. Jacquard Commentaire et analyse Afin de mettre en évidence les difficultés de l'interprétation des études généalogiques, Albert Jacquard, généticien montre dans ce texte un exemple de mauvaise interprétation. Pour ce faire, il utilise l'exemple d'un martien, spécialiste de la génétique, qui débarquerait en Afrique du sud et étudierait un problème majeur de cette société : le chômage. Ce martien, s'apercevrait tout d'abord qu'il existe là-bas des classes de familles : certaines familles verraient leurs générations largement touchées par le chômage, tandis que d'autres familles verraient leurs générations pratiquement totalement épargnées de celui-ci. [...]
[...] Mais le problème est aussi du qu'à l'aide de conclusions comme celles-ci (le chômage et la violence expliqués par la génétique) l'homme croirait pouvoir prédire si tel ou tel individu pourrait être bénéfique ou nuisible à sa société, et pourrait ainsi sélectionner les individus les plus bénéfiques, afin de ‘créer' une espèce humaine dite parfaite, un peu comme voulait le faire Hitler, une espèce ou chacun aurait une place définie et inéchangeable, une espèce où tout serait prévisible. Il ne faut donc pas faire l'erreur de tirer des conclusions aussi hâtives. Car pour bien comprendre les causes d'un phénomène, il faut en étudier la globalité de ses facteurs et non pas se contenter de le simplifier arbitrairement. [...]
[...] En effet, de temps à autre, certains scientifiques disent avoir localiser un gène qui influerait sur le comportement de l'individu. Prenons le cas de la ‘découvert' du gène de la violence. Dans ce cas concret, des scientifiques ont conclu avoir localiser le gène de la violence, ce qui voudrait dire que toute personne possédant ce gène serait violente, conduisant toute personne porteuse de ce gène à une surveillance étroite car elle serait potentiellement nuisible à la société. Mais cette ‘découverte' est plus que douteuse. En effet, pourquoi la violence ne verrait-elle son origine que dans la génétique ? [...]
[...] Ce texte d'Albert Jacquard, partant d'un exemple semblant assez original et singulier, introduit donc plusieurs problématiques généralisables à pratiquement tous les domaines scientifiques et explique les problèmes liés à l'utilisation de conclusions tirées de mauvaises méthodes d'études. Avec cette problématique, Albert Jacquard remet en cause la bonne méthode de recherche scientifique et plus simplement la manière abusive dont nous utilisons ses conclusions vraies ou fausses. La science moderne dot donc vérifiée la vraisemblance de ses conclusions. Là est toute l'ambiguïté et la difficulté de la science : obtenir des conclusions vraisemblables et les vérifier. [...]
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