Nous commencerons cette étude par l'adage qui dit que « l'habit ne fait pas le moine ». Cela nous montre bien qu'il y a une différence radicale entre l'être et le paraître. On est d'ailleurs ici mis en garde face aux apparences. De plus, lorsqu'on dit qu'une personne est dans le paraître, ça signifie qu'elle joue des apparences, qu'elle essaie de se donner une image. On distingue alors la personne qu'on pourrait qualifier de sincère, d'authentique, de la personne qui est sans cesse en représentation. L'emploi du « sommes-nous » peut-être perçu plus dans un sens ontologique que dans un sens grammatical. Il définit ici une identité profonde, un questionnement sur l'être (...)
[...] Nous sommes ce que nous sommes. Je ne cherche pas à paraître. Je n'ai pas le souci de plaire. Je me suffis à moi-même. [...]
[...] C'est ainsi que la loi considère un individu. A partir de la, on peut supposer que nos actes nous engagent vis à vis de nous même mais aussi vis a vis des autres, donc de la société dans laquelle nous vivons. En effet, il n'existe pas - à ma connaissance - de société sans loi. On pourrait trouver dans certaines tribus des codes, des habitudes ancestrales, mais il existe toujours des interdits qui seront punis si jamais ils étaient transgressés. [...]
[...] Les choix, conscients ou inconscients, que nous faisons nous appartiennent et ils feront de nous un individu unique, de part la différence de nos actes. Peut on dire que tout acte est conscient, réfléchi et analysé ? D'après Freud, notre inconscient nous gouverne et influence largement nos choix, nos actes, et notre image. Nous pourrions désormais nous demander si nous sommes toujours dans cette idée de montrer une image de soi, ou si à certains moments nous pourrions ne plus " être dans le paraître ne plus être dans ce jeu social qui fait de nous des êtres en représentation, faire preuve d'authenticité. [...]
[...] SUJET : Sommes nous ce que nous faisons ou ce que nous paraissons? Nous commencerons cette étude par l'adage qui dit que l'habit ne fait pas le moine Cela nous montre bien qu'il y a une différence radicale entre l'être et le paraître. On est d'ailleurs ici mis en garde face aux apparences. De plus, lorsqu'on dit qu'une personne est dans le paraître, ça signifie qu'elle joue des apparences, qu'elle essaie de se donner une image. On distingue alors la personne qu'on pourrait qualifier de sincère, d'authentique, de la personne qui est sans cesse en représentation. [...]
[...] L'éducation que l'on a reçue se retrouvera durant toute la vie, à travers des traits de caractère, des opinions personnelles. Par exemple, l'autorité que nos parents auraient exercée sur nous se retrouverait plus tard dans notre façon agressive d'agir, de commander, mais aussi dans l'éducation que nous porterons à nos enfants. En revanche, c'est un état d'esprit qui peut changer au cours de notre vie, s'il y a une certaine prise de conscience, ou un travail sur soi. Ainsi, nous deviendrions un individu différent de ce qu'étaient nos parents. Nous faisons de nous ce que nous voulons être. [...]
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