De nos jours, les citoyens attendent beaucoup de l'Etat puisque avec le développement de l'état providence, la vie des citoyens dépend étroitement de l'Etat. Par exemple, au niveau de la santé ou encore, l'accès à la culture, mais aussi la protection sociale, dépendent directement de l'Etat. Très souvent, lorsque les citoyens sont mécontents de leur propre situation, ils se tournent vers l'Etat. Pourtant, est ce le rôle de l'Etat de nous rendre heureux ?
[...] Pour Kant, tout citoyen dispose d'un droit au bonheur. Un droit qui est absolu et inaliénable c'est-à-dire que l'Etat ne peut pas nous priver de ce droit fondamental. Dans la Déclaration d'Indépendance Américaine (1776), nous avons d'ailleurs le premier abord de ce droit fondamental avec l'article suivant : « Parmi ces droits, se trouvent la vie, le liberté et le recherche du bonheur ». En conclusion, avec l'instauration de l'Etat providence, la vie et le bonheur des citoyens semblent être directement lié à la société politique. [...]
[...] Philosophie : Faut-il attendre de l'Etat qu'il nous rende heureux ? De nos jours, les citoyens attendent beaucoup de l'Etat puisque avec le développement de l'état providence, la vie des citoyens dépend étroitement de l'Etat. Par exemple, au niveau de la santé ou encore, l'accès à la culture, mais aussi la protection sociale, dépendent directement de l'Etat. Très souvent, lorsque les citoyens sont mécontents de leur propre situation, ils se tournent vers l'Etat. Pourtant, est ce le rôle de l'Etat de nous rendre heureux ? [...]
[...] Deuxième chose, le bonheur porte sur des éléments de notre vie sur lesquels l'Etat n'a pas à interférer. Une vie heureuse, inclut en effet des éléments relativement intimes telle qu'une vie sexuelle épanouie, ou encore une alimentation saine et complète. Se pose alors le problème d'un Etat paternalisme. Un Eta paternalisme est un état qui finalement se comporte envers les citoyens comme un père envers ses enfants c'est-à-dire avec une certaine forme de bienveillance, en se souciant bien évidemment de leur bonheur. D'où la critique de Kant qui considère que le paternalisme est le pire des despotismes. [...]
[...] Pour lui, la question du bonheur est donc la finalité principale de la politique, la question centrale de celle-ci. Autre théorie, celle de l'utilitarisme qui elle aussi met en avant le fait que le bonheur serait une finalité politique. C'est une théorie qui s'est développée au 19ème siècle en Angleterre par Thann notamment. Selon eux, le bonheur correspond à une certaine quantité de plaisir. L'utilitarisme est alors une forme d'hédonisme. Mais, sa finalité est de parvenir au plus grand bonheur, pour le plus grand nombre, d'où le principe d'utilité. [...]
[...] » Or, quel est le but de cette société politique ? Selon Aristote, la finalité d'une société politique, c'est le bonheur. Le bonheur aurait donc une dimension collective. De ce fait, nous ne pouvons pas séparer le bonheur de l'individu et le bonheur collectif. De plus, selon lui, le bonheur ne se réduit pas au simple plaisir. Le bonheur consiste à développer un certain nombre de vertus. D'abord des vertus intellectuels mais aussi des vertus moraux comme l'amitié ou encore la bienveillance. [...]
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