L'homme est toujours soumis à ses désirs. Il tend vers un objet qui ne lui est pas nécessaire et qui lui procurerait du plaisir s'il était présent. Plusieurs fois dans l'histoire, on a vu des désirs qui semblaient pourtant impossibles à réaliser être comblés. Par exemple, il est aujourd'hui possible de traverser les océans en s'élevant dans les airs pendant quelques heures, chose impossible et désirée à l'antiquité. Il faut donc se questionner sur "est-il absurde de désirer l'impossible". Ceci revient à se demander si désirer ce qui ne peut pas être atteint de nos jours est un non-sens, ou bien si tendre vers ce qui est actuellement impossible est légitime (...)
[...] Il est donc nécessaire de désirer pour s'exprimer dans son humanité. De plus, l'expérience nous montre que l'homme qui ne désire pas n'est pas dans les conditions du bonheur. En effet, l'état de dépression correspond à l'absence de désir et est associé à un désespoir. Celui qui ne désire pas n'est donc pas satisfait et ne peut pas accéder au bonheur. A contrario, le simple fait de désirer peut provoquer un certain plaisir, comme l'affirme Rousseau. En désirant, l'homme serait donc dans un état agréable, lié à un certain bonheur. [...]
[...] Il est donc absurde de ne désirer que l'impossible dans le sens où cette attitude nous condamne à souffrir. Il est pourtant souhaitable d'avoir quelques désirs actuellement impossible à satisfaire afin de repousser les limites de l'impossible, entre autre grâce au progrès de la technique. Enfin, bien qu'un désir soit impossible à réaliser, et ce quelque soit l'époque, signifie-t-il qu'il faille le repousser ? Maitriser un tel désir s'impose afin de ne pas être conduit à sa perte mais de se sentir dynamisé à l'idée de le satisfaire partiellement, comme celui de tout connaitre, non maitrisé par Faust. [...]
[...] Il permet tout d'abord de différencier l'homme d'un simple animal et est à mettre en parallèle avec le bonheur, sujet d'une recherche propre à l'être humain. En outre, le désir anime l'homme et ne peut être absent chez lui sans lui procurer un mal-être profond. Il est alors absurde de ne pas désirer et nécessaire de ne pas désirer ce qui ne pourra jamais être une source de plaisir. Il semble donc qu'il faille identifier les objets sur lesquels le désir peut se porter sans nuire à l'individu. Il s'agit donc de maitriser ses désirs. Epicure prône la métriopathie. [...]
[...] Ainsi, celui qui désir l'impossible se condamne à souffrir. En désirant ce qui ne pourra pas être atteint, il se heurte à ses propres limites physiques et/ou s'enferme dans un mutisme qui l'isole et le coupe du monde. Il souffre physiquement et mentalement. Néanmoins, l'homme s'exprime dans son humanité en désirant. Il ne peut donc pas se forcer à ne plus désirer par crainte de souffrir, sous peine de renier son caractère Humain. De plus, la satisfaction d'un désir provoque un plaisir, élément du bonheur, défini comme une satisfaction pleine et durable des désirs. [...]
[...] Est-il absurde de désirer l'impossible ? L'homme est toujours soumis à ses désirs. Il tend vers un objet qui ne lui est pas nécessaire et qui lui procurerait du plaisir s'il était présent. Plusieurs fois dans l'histoire, on a vu des désirs qui semblaient pourtant impossibles à réaliser être comblés. Par exemple, il est aujourd'hui possible de traverser les océans en s'élevant dans les airs pendant quelques heures, chose impossible et désirée à l'antiquité. Il faut donc se questionner sur est-il absurde de désirer l'impossible Ceci revient à se demander si désirer ce qui ne peut pas être atteint de nos jours est un non-sens, ou bien si tendre vers ce qui est actuellement impossible est légitime. [...]
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