Notre monde actuel est un monde désacralisé. L'agnosticisme est omniprésent, mais l'homme est pourtant plein d'affirmations. L'affirmation est quelque chose que l'on pense vrai, sans jamais vraiment pouvoir le prouver. Ces affirmations, ces croyances, sont multiples. L'homme avance par ses diverses croyances, et ainsi, fait tourner le monde. Cependant, un conflit majeur oppose constamment la croyance et la raison. Croire, est-ce renoncer à la raison ? Entre croire et savoir, faut-il choisir ? Ou bien opposer les deux ? L'homme semble ne pouvoir se passer de croyance. Or, est-ce faiblesse que de croire ? (...)
[...] Cependant, tout cela est bien paradoxal, puisque l'homme peut très bien avoir une foi absolue en Dieu et savoir qu'il est impossible de prouver son existence. La croyance apparaît donc comme un besoin humain ; croire est une force d'esprit que l'homme utilise pour combler le vide provoqué par ses faiblesses, ses doutes et ses peurs. De ce fait, n'est-elle pas également une faiblesse ? Croire comme l'histoire a déjà pu nous le montrer, souvent été une faiblesse. En effet, chaque croyance peut avoir ses failles. [...]
[...] La véritable faiblesse n'est pas de croire, mais de douter de sa foi. C'est en doutant que l'homme devient plus vulnérable et plus naïf et, qu'ainsi, il ne trouve plus aucun fondement à ses croyances et son existence. Par exemple, si l'homme parvient à ne plus croire en lui-même, il aura de fortes chances d'échouer dans ses actes et d'être perdu dans ses idées. Croire est donc une force, et cela dans n'importe quel domaine de croyance, même s'il arrive que croire soit une faiblesse. [...]
[...] Ces hommes trop crédules croient pour se donner un but auquel ils s'accrochent pour mieux vivre. Mais en ce sens, croire est plus généralement une faiblesse, puisque ces hommes s'ancrent dans une croyance absurde et infondée. Cependant, si les hommes n'avaient pas cru et n'avaient pas eu foi en les idéologies de personne malveillante telle que l'a été Hitler, il n'y aurait pas eu de bâtisseurs de camps de concentration et la catastrophe aurait peut-être été moins conséquente. La croyance, utilisée de mauvaise manière, se change plus vite en faiblesse qu'en force. [...]
[...] Est-ce faiblesse que de croire ? Notre monde actuel est un monde désacralisé. L'agnosticisme est omniprésent, mais l'homme est pourtant plein d'affirmations. L'affirmation est quelque chose que l'on pense vrai, sans jamais vraiment pouvoir le prouver. Ces affirmations, ces croyances, sont multiples. L'homme avance par ses diverses croyances, et ainsi, fait tourner le monde. Cependant, un conflit majeur oppose constamment la croyance et la raison. Croire, est-ce renoncer à la raison ? Entre croire et savoir, faut-il choisir ? Ou bien opposer les deux ? [...]
[...] Or, est-ce faiblesse que de croire ? Il y a croire et croire. En effet, il y a la foi, la croyance en quelque chose tenant de l'ordre du divin. Il y a également d'autres formes de croyance, qui sont d'ordre plus humaines et plus morales, c'est-à-dire la confiance, l'amour ou l'amitié, ou bien encore la science. Les croyances visent à donner du sens, de ce fait, croire est une force intérieure. Chez l'homme, toute action implique une certaine foi. [...]
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