L'encadrement juridique de la liberté

Thèmes abordés

Liberté, loi, contractualisme, état de nature, contrat social, pouvoir, justice, Platon, Hobbes, Machiavel, Aristote, Rousseau

Résumé du document

Dans l'état de nature, la seule loi est la loi du plus fort.
Pour la raison du plus fort, il faut se battre, ce qui peut engendrer la mort : la raison naturelle nous pousse à ne pas nous battre, car on cherche à éviter la mort. On a donc cherché à établir un contrat (concessions), l'association permet d'éviter le conflit et éviter la mort potentielle, c'est une concession nécessaire (on restreint notre liberté).
La loi du plus fort crée un ordre, mais cet ordre n'est pas stable. Si on additionne l'égoïsme de l'homme et le fait de chercher à éviter la mort, cela crée une société.

Extraits

[...] : régression à l'infini Il vaut mieux un régime politique injuste pas de régime du tout : opté pour le moins pire Donc la meilleure solution et la monarchie. [...]

[...] Autrement il serait nécessaire d'établir un souverain du souverain etc. [...]

[...] Le contractualisme État de nature Hobbes,le citoyen Liberté de l'individu garantie par des contrats (pacte social) = Contractualisme (il n'y a des libertés qu'en droit) Il imagine la société sans état et sans loi D'après l'auteur l'homme s'organise en société afin de satisfaire les deux principes de la nature humaine : la convoitise naturelle, qui amène chacun à désirer d'obtenir tout ce que la nature à offrir. [...]

[...] L'encadrement juridique de la liberté État Justice Gouvernement (institutions) = anarchie (guerre civile) Structure juridique administrant une nation entière et gouvernant celle-ci par le biais de loi Trois pouvoirs : législatif, juridique et exécutif = sociétés (proportions et fonctionnement différent) L'égalité abstraite : distribution égal de biens ou de peine : impartialité (positive ou négative) Équité : distribution de biens ou de peine selon les particularités de chacun Institutions Légal = légitime Ce que la loi ce qui est considéré Autorise comme bien ou mal D'un point de vue moral (Jugement personnel) Justice : une qualité morale considéré comme une vertu (quelqu'un qui agissent de manière juste et impartial, équitable) Comment pourrions-nous définir ce qui est juste ou injuste alors même que notre conception de la justice semble déterminée par notre appartenance à un état et a ses lois qui apparaissent comme relative ? [...]

[...] Hobbes, léviathan Guerre civile = retour à l'état de nature (anarchie) Le pouvoir de l'État doit être absolue Il y a un pacte social qui repose sur le renoncement d'une liberté naturelle (en fait) pour liberté en droit, nous nous débarrassons du droit que nous avons naturellement à nous faire justice nous-mêmes et nos conferont ce droit à l'État, un souverain selon Hobbes État = créature qui aurait une puissance absolue (il possède la puissance des individus qui composent la nation car il confie leurs pouvoirs l'État) = Léviathan L'État tire sa force du renoncement individuelle de chacun des citoyens à recourir arbitrairement à sa force et il utilise la force de ses citoyens contre ses ennemis L'État va donc se protéger et protéger c'est qui ont accepté ce contrat Il y a deux sortes d'ennemis Ennemis d'intérieur (individus) Ennemis d'extérieur : pays voisins : utilise la force de police contre les ennemis d'intérieur et les militaires contre les ennemis d'extérieur Le souverain doit donc possède tous les pouvoirs, il doit élaborer des lois et rendre justice afin assurer la paix civile Hobbes est monarchiste (anti révolutionnaire car l'autorité de l'État doit être interrompu) Société = regroupement d'individus État = structure juridique qui dirige la société Zone de non-droit = état de nature qui reprend la domination (l'État ne peut plus garantir la sécurité) si on est en danger on peut se défendre soi-même Pacte social n'est plus respecté car l'État ne nous protège plus donc on reprend ce pouvoir Exemple prisonnier a le droit d'essayer de s'échapper Il n'aime pas la démocratie car le pouvoir du souverain ne serait pas absolue (il tient compte du peuple) l'autorité du souverain de cette absolu afin éviter une remise en cause de l'autorité qui nuirait À l'ordre public. [...]