Celui-ci se distingue du droit positif en ce qu'il n'est pas produit par l'homme, mais donné à celui-ci par la religion ou la nature. Aussi ce droit transcendant prétend-il en raison même de son origine à l'universalité et à l'absolu contrairement au droit positif qui s'avère non seulement artificiel et conventionnel, mais aussi de ce fait même particulier et relatif.
Distinct du droit positif de par son origine et cette prétention à l'universalité et à l'absolu, le droit transcendant peut jouer à l'égard du droit positif le rôle de principe de jugement et d'action (...)
[...] Il est bien un produit de l'art humain. Celui-ci trouve en effet son origine dans les efforts faits par les états à l'échelon européen ou international pour s'accorder sur une certaine conception de l'homme et définir ensemble des normes et des valeurs qui font la dignité de tout être humain. Cet idéal commun à l'humanité déjà incarné au travers de la DDHC de 1789 s'est ensuite affirmé dans des textes tels la déclaration des droits de l'homme de 1948, la convention internationale des droits de l'enfant de 1989 ou encore la charte européenne des droits de l'homme. [...]
[...] Résumé Existe-t-il un droit transcendant une justice universelle ou une justice en soi) ? 1ère solution possible au problème - Il existe bel et bien un droit transcendant. - Celui-ci se distingue du droit positif en ce qu'il n'est pas produit par l'homme, mais donné à celui-ci par la religion ou la nature. Aussi ce droit transcendant prétend-il en raison même de son origine à l'universalité et à l'absolu contrairement au droit positif qui s'avère non seulement artificiel et conventionnel, mais aussi de ce fait même particulier et relatif. [...]
[...] - En raison même de ce relativisme des normes et des valeurs morales, on ne saurait suivant Hans Kelsen privilégier une conception du droit transcendant plutôt qu'une autre pour fonder le droit positif et l'obéissance à la loi établie. - En effet, dans la perspective du positivisme juridique, ce qui confère à un texte de loi sa validité, c'est-à-dire force et valeur de loi, ce n'est certes pas sa conformité avec un quelconque droit transcendant, mais la régularité de son édiction. [...]
[...] - Mais le concept de droit transcendant n'est-il pas un concept relatif et particulier ? - L'expérience, et l'histoire des idées ne nous prouvent-elles pas que notre raison ne peut donner une définition une et unique de ce concept ? Tout comme le droit positif dont il prétend se distinguer afin de pouvoir le juger, le droit transcendant n'est-il pas lui aussi un produit de l'art humain qui reçoit de ce fait des contenus variables en fonction de l'espace et du temps et même des individus ? [...]
[...] En effet, la DDHC de 1789, présente des droits-libertés, c'est-à-dire les droits civiques et politiques que tout état légitime doit assurer et garantir aux personnes en limitant son pouvoir d'action sur ceux-ci. Les textes ultérieurs relevant du droit transcendant international telle la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 viendront ensuite enrichir cette représentation de l'homme en accordant aussi aux personnes des droits- créances, ceux-ci exigeant contrairement aux premiers des interventions de l'état dans la sphère économique et sociale en faveur des plus démunis. [...]
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