Dès lors qu'il y a eu un État, l'homme a exigé l'établissement de la justice, une institution qui permettrait de maintenir l'ordre. Le terme de "justice", de par son origine latine, est indissociable du "droit" qui prend la forme de lois visant à gouverner les hommes et à éviter les transgressions à l'ordre public. Il existe cependant deux formes de droit : le droit naturel qui s'apparente à la morale et dont les valeurs sont universelles, ainsi que le droit positif qui varie en fonction des pays et des époques. Toutefois, l'homme a-t-il un droit de révolte ou faut-il qu'il respecte les lois même si elles sont injustes ? Nous verrons d'abord que l'homme se doit de se révolter pour maintenir la justice puis que pour certains auteurs, l'homme a pour obligation d'obéir aux lois établies, quelles qu'elles soient (...)
[...] Par conséquent, toute force qui irait à l'encontre de ces valeurs, comme la révolte, serait prohibée. [Conclusion] Finalement, le droit ou non à la révolte dépend des intérêts de chacun. Ceux qui pensent qu'il faut se battre pour des valeurs fondamentales comme la justice ou la liberté n'hésiteront pas à se révolter si le besoin se fait ressentir car ils le feront dans leur propre intérêt. Au contraire, ceux qui craignent les dérives que pourrait prendre une révolte préfèreront s'en tenir à la situation actuelle, même si elle est insupportable ou injuste. [...]
[...] Y a-t-il un droit de révolte ? [Introduction] Dès lors qu'il y a eu un État, l'homme a exigé l'établissement de la justice, une institution qui permettrait de maintenir l'ordre. Le terme de justice de part son origine latine, est indissociable du droit qui prend la forme de lois visant à gouverner les hommes et à éviter les transgressions à l'ordre public. Il existe cependant deux formes de droit : le droit naturel qui s'apparente à la morale et dont les valeurs sont universelles, ainsi que le droit positif qui varie en fonction des pays et des époques. [...]
[...] Mais si on considère le droit de révolte comme un droit naturel au service des valeurs fondamentales, ne serait-il pas plus juste de parler alors de devoir de révolte ? [...]
[...] Or la valeur absolue et universelle est la liberté. C'est un droit naturel que de naître libres et égaux L'homme a donc pour devoir de se battre pour cette valeur absolue et pour cela, il est parfois contraint à ne pas obéir à des lois qui pourraient entraver la liberté. De cette manière, la suppression de la liberté de manifester n'a pas empêché des révoltes dans certaines dictatures comme le régime de Vichy, dans lequel les libertés ont été supprimées et où la délation était encouragée. [...]
[...] C'est l'État qui crée une norme dans le but de qualifier ce qui est juste ou non, ce qui est moral et ce qui ne l'est pas. Sans l'État et sans obéissance de l'homme à ces normes, on retournerait inévitablement à cet état de nature, à ce climat violent que décrit Hobbes. Toute révolte de l'homme entraînerait donc la guerre et la violence. Il faut donc parfois faire des concessions pour éviter de se retrouver dans une situation bien pire que celle que nous vivons et qui peut nous déplaire Le droit du plus fort Par ailleurs, Machiavel, lui, croit au droit du plus fort c'est- à-dire de la puissance d'une personne supérieure qui assujettirait le peuple afin de maintenir l'ordre dans son propre intérêt. [...]
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