droit, injuste, contestation de la légalité, contester la loi, valeur sociale, valeur morale, Baruch Spinoza
« Cette loi n'est pas juste, donc je n'y obéis pas », déclarent certains.
Par exemple, en 1670, dans son Traité théologico-politique, Baruch Spinoza (1632-1677) considère déjà que des lois contre la liberté d'opinion et d'expression ne peuvent que susciter la désobéissance des « plus honnêtes ». Mais au nom de quoi peut-on dire qu'une loi en vigueur n'est pas juste ? Au nom de quoi, et à partir de quand, peut-on considérer qu'on a le droit de lui désobéir ? Y a-t-il un droit de révolte contre tel ou tel article du droit positif ?
[...] III-Est-il légitime de contester la loi ? ! La première forme de contestation se place sur le plan de l'intérêt individuel. Elle ne peut pas être considérée comme légitime ni juste, car elle ne prend pas en compte l'intérêt d'autrui. La seconde forme s'oppose à telle ou telle loi, mais dans le cadre d'une légalité démocratique. La troisième forme est celle de la désobéissance civile. Celui qui désobéit le fait au nom de valeurs citoyennes pour une amélioration de la société à venir. [...]
[...] Le droit peut-il être injuste ? Cette loi n'est pas juste, donc je n'y obéis pas déclarent certains. Par exemple, en 1670, dans son Traité théologico-politique, Baruch Spinoza (1632-1677) considère déjà que des lois contre la liberté d'opinion et d'expression ne peuvent que susciter la désobéissance des plus honnêtes Mais au nom de quoi peut-on dire qu'une loi en vigueur n'est pas juste ? Au nom de quoi, et à partir de quand, peut-on considérer qu'on a le droit de lui désobéir ? [...]
[...] Plus que le conformisme social (qui considère qu'il vaut mieux continuer à faire ce que la plupart des gens qui nous entourent ont fait jusqu'alors), l'exigence de valeur morale met l'accent sur notre possibilité de modifier ce qui est, d'améliorer les choses. une loi considérée comme injuste, jusqu'à ce qu'elle soit abolie. ! II- Trois formes de contestation de la légalité ! Première Forme de contestation Quelqu'un désobéit à une loi pour des raisons purement personnelles. Il ne peut alors prétendre se situer au point de vue d'une exigence de justice. [...]
[...] Une minorité doit pouvoir s'exprimer, contester, revendiquer. Mais, tant qu'une loi n'est pas officiellement abrogée par le pouvoir législatif, elle reste en vigueur, et même celui qui la conteste doit lui obéir. Troisième Forme de contestation Si l'on considère qu'une loi est d'une injustice flagrante (par exemple, si elle est contraire à la Déclaration universelle des droits de l'homme), la désobéissance civile peut être légitime, même si elle s'oppose à la légalité établie par le pouvoir en place. Une action illégale n'est pas forcément injuste. [...]
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