Le droit a pour but de rectifier le comportement humain désorganisé : ils agissent sans se préoccuper d'autrui, sans chercher l'intérêt profond. Il y parvient au moyen de règles droites. La philosophie politique du 17ème-18ème siècles va faire la distinction entre droit positif et droit naturel. Le droit positif, c'est l'ensemble des lois en vigueur dans un état, or les législations divergent selon les états et les époques : il y a une évolution dans l'Histoire (...)
[...] Liberté réelle ( conditions matérielles nécessaires à la subsistance + développement personnel par la culture, l'instruction, les soins. L'Etat tient compte des critiques marxistes. Block( La liberté peut certes être conçu d'une manière égoïste, mais pas l'égalité qui m'oblige à tenir compte des autres, et encore moins la fraternité qui me fait un devoir d'assister autrui, de me sentir solidaire de lui. La liberté peut être vu de façon égoïste : on ne porte pas atteinte aux autres mais on ne se préoccupe pas d'eux. [...]
[...] C'est là au moins une idée nécessaire qui doit servir de fondement non seulement au premier plan que l'on esquisse d'une constitution politique mais encore à toutes les lois. Une loi qui porte atteinte à la liberté de quelqu'un est illégitime. [ ] Or, quoique cette chose ne puisse jamais se réaliser, ce n'en est pas moins une idée entièrement juste que celle qui pose ce maximum comme le modèle que l'on doit avoir en vue pour rapprocher, en s'y conformant toujours davantage, la constitution légale des hommes de la perfection la plus haute. La justice idéale est inatteignable mais elle reste juste, et donc un modèle. [...]
[...] Et lorsque la bourgeoisie se sent en danger, elle renonce à la démocratie. La liberté et l'égalité sont illusoires pour Marx. L'homme en général n'existe pas, il est divisé selon des classes sociales : Aucun des droits dits de l'homme ne dépassent l'homme égoïste, l'homme tel qu'il est comme membre de la société bourgeoise, c a d un individu replié sur lui-même, sur son intérêt privé, sur son bon plaisir privé et séparé de la communauté. Ma liberté s'arrête où commence celle des autres ( Marx récuse cette définition populaire de la liberté, l'autre doit nous aider à construire notre liberté, et pas être vu comme une limite. [...]
[...] Pascal écrit qu' on ne voit rien de juste ou d'injuste qui ne change de qualité en changeant de climat [ ] Plaisante justice qu'une rivière borne ! [ ] Vérité en-deça des Pyrénées, erreur au-delà. Il suffit de passer une frontière pour que ce qui était juste devienne injuste. Pour Pascal, les hommes ne peuvent pas trouver la justice, ils doivent s'en remettre à Dieu qui seul en est capable. Ne pouvant faire que la justice soit forte, on a fait que la force soit juste On ne peut pas être juste (moral) et manifester de la force, par définition l'homme juste s'interdit d'employer la force. [...]
[...] b Le consentement ne suffit pas à fonder un pouvoir légitime Rousseau critique Hobbes : dans les faits, le pouvoir politique absolu n'assure pas la totale sécurité des citoyens puisqu'il a droit de vie et de mort sur eux, car ils sont soumis ; en droit, les citoyens n'ont pas le droit de renoncer à leur liberté, car ils renoncent à leur qualité d'homme et à leurs droits et devoirs. Rousseau préconise l'état fondé sur le contrat social. Le pouvoir de faire des lois appartient à quelques sages, le pouvoir de voter des lois appartient au peuple. Le citoyen doit comprendre que la loi protège sa liberté. On reprochera à Rousseau d'avoir légitimé la terreur révolutionnaire : il dit qu'il faut forcer les hommes à être libres. Un homme qui n'est pas oppressé ne peut vouloir une loi qui le prive de sa liberté. [...]
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