Libertinage, Dom Juan, érudit, savant, séducteur, débauche, comédie, XVIIe siècle
Libertinage, vient de « libertinus » qui signifie esclave affranchi (cette étymologie nous apprend qu'un libertin s'affranchi de la tutelle de l'Eglise, liberté de mœurs).
L'église et l'Université sont les deux grandes institutions qui régissent le côté intellectuel de la vie ; l'université s'occupait de censurer ou non les œuvres si elle les trouvait correctes ou non.
Introduction
Au XVIème siècle, un libertin désigne toute personne qui appartient à une secte protestante.
Au XVIIème siècle, le terme s'applique à ceux qui ne respectent ni les croyances ni les pratique religieuses. C'est dans ce sens que Sganarelle utilise ce terme (acte I) pour qualifier son maître.
Par la suite, il est assimilé à la liberté de mœurs et à la débauche. C'est vers ce sens que le mot évolue au XVIIIème siècle.
Pour rendre compte de la polysémie du mot, on distingue le libertinage de mœurs et le libertinage érudit/savant.
[...] Son libertinage de mœurs est teinté de perversité et de sadisme. Le séducteur diabolique Dom Juan se livre à une séduction généralisée. Pas seulement pour les femmes, mais aussi tous les personnages qu'il rencontre. Il essaie de tenter le pauvre, de le faire blasphémer contre de l'argent. Il y aussi M Dimanche, Dom Louis ; il s'amuse à ébranler les certitudes de ses interlocuteurs, à railler leurs croyances ; à les manipuler figure diabolique, perverse Il cherche à séparer Charlotte et Pierrot ; il enlève une jeune femme de son couvent ; la tentation du pauvre ; il profane les lieux saints ; blasphème. [...]
[...] Le libertinage de mœurs symbolise la débauche et un comportement volage. Bien que Dom Juan incarne les différentes formes du libertinage du XVIIème siècle, son nom mythique fait d'abord penser à un séducteur, impertinent, coureur de jupons. Or, contrairement à Tirso de Molina, le héros de Molière parle plus qu'il n'agit en ce qui concerne ses conquêtes amoureuses, les déclarations triomphalistes du libertin (Acte scène contraste avec la modicité de ses prouesses scéniques. Le paradoxe peut se mettre sur le compte de Molière par rapport aux libertins. [...]
[...] On reprend la philosophie, les doctrines de l'épicurisme qui consiste avant tout en la recherche du plaisir. Théophile de Viau condamné au bûcher pour libertinage. Cyrano de Bergerac était un homosexuel ; Gassendi était une figure du libertinage. Dom Juan : Matérialisme et athéisme Dom Juan ne déclare jamais explicitement être athé mais il multiplie les provocations au ciel et affirme son scepticisme avec cette fameuse formule : je crois que 2 et 2 font 4 et 4 et 4 sont 8 C'est la profession de foi rationaliste. [...]
[...] Au XVIIème siècle, le terme s'applique à ceux qui ne respectent ni les croyances ni les pratique religieuses. C'est dans ce sens que Sganarelle utilise ce terme (acte pour qualifier son maître. Par la suite, il est assimilé à la liberté de mœurs et à la débauche. C'est vers ce sens que le mot évolue au XVIIIème siècle. Pour rendre compte de la polysémie du mot, on distingue le libertinage de mœurs et le libertinage érudit/savant. Libertinage de mœurs Dom Juan, un beau parleur et un jouisseur. [...]
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