Dissertation sous forme de plan détaillé sur le sujet : L'exigence de la vérité est-elle compatible avec le souci d'être tolérant ? Le souci d'être tolérant pourrait conduire à l'idée que tout est tolérable même celui qui nie la vérité. N'aurait-on pas alors le choix entre la vérité tyrannique et intolérante ou bien une vérité sans force, impuissante ?
[...] Aucune religion n'a le droit de commander. L'athée n'est pas plus mauvais citoyen que le croyant. Le rôle de la religion est de favoriser l'adhésion des hommes aux lois de l'état. Il faut bannir l'asociabilité. Quels rapports entre religion et raison ? Introduction : Le souci d'être tolérant doit préserver la possibilité de reconnaître qu'il y a des vérités. Au contraire, l'exigence de la vérité (l'impératif) requière le caractère unique du discours vrai contre la pluralité des discours faux à supprimer. [...]
[...] Tout dialogue à des conditions politiques. Il existe des critères de la vérité. Conclusion : Tolérer, ce n'est pas tenir pour vrai n'importe quel intérêt du discours mais c'est reconnaître pour autrui la liberté entière de penser par soi- même et d'exprimer son opinion quelqu'il soit. En même temps, cette tolérance en appelle au jugement de chacun et pose une vérité universelle et accessible par la raison comme quoi l'exigence éthique de la vérité n'est pas compatible avec le souci d'être intolérable mais le présuppose. [...]
[...] Est-ce que la tolérance est établie à partir de critères subjectifs ? Est-ce qu'à tout tolérer on détruit la tolérance ? Paradoxalement, on peut définir l'intolérable. Dire qu'il y a intolérance, c'est cesser de tolérer. La liberté de croire suppose la tolérance. La tolérance se définit comme une indulgence, une condescendant à l'égard de l'erreur c'est-à-dire face à l'attitude passive. La tolérance est liée à la question de la sincérité phénomène de sécularisation). La contrainte est une action intolérable et inutile. [...]
[...] Dans un discours, il ne faut pas glisser d'un sens à l'autre, il faut maîtriser le sens des termes. Tous les discours et pratiques doivent se soumettre à la question de la vérité, à l'instance de la vérité. La vérité matérielle est la correspondance entre ce que l'on pense et ce que l'on dit d'une part et ce que l'on fait d'autre part. la vérité matérielle suppose la vérité formelle donc c'est un discours contradictoire. La vérité est du domaine du nécessaire et de l'universel. [...]
[...] On s'en tient à l'autorité des discours qui se légitime. refuser l'exigence de la vérité, ce n'est pas pour autant avoir le souci de la tolérance Ce n'est pas celui qui cherche la vérité mais le faux. L'intolérance ne peut être l'exigence. La liberté de conscience n'est pas l'acceptation de tous les discours, les opinions. III- a quelles conditions y'a-t-il compatibilité ? penser ce que l'on veut et dire ce que l'on pense Exiger, c'est reconnaître sa propre faiblesse, ses erreurs. [...]
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