Dissertation sur le sujet : Pourquoi désirer ce qui n'est pas nécessaire ? A partir de quand une chose est-elle nécessaire ou cesse-t-elle de l'être ? Et le désir porte-t-il sur ce qui est nécessaire ou justement sur ce qui ne l'est pas ?
[...] Notion : Le désir Sujet X Dissertation Avant de commencer : Autres notions abordées : Analyse du sujet : Le plus important, au départ, consiste à mener une analyse très complète et approfondie du mot nécessaire : repérez bien les multiples sens du mots, la diversité de ses antonymes, les contextes très différents dans lesquels ce mot est utilisé, ainsi que la difficulté, parfois, à trouver la limite entre le nécessaire et le non-nécessaire ; Il est par ailleurs indispensable, ici, de recourir à des références philosophiques précises sur le désir pour pouvoir traiter convenablement le sujet. Sujet : Pourquoi désirer ce qui n'est pas nécessaire ? SE PREPARER Analyser les termes du sujet Que signifie le mot nécessaire ? A quels termes s'oppose-t-il ? Dans quels contextes ? Qu'est-ce qui est dit nécessaire pour l'homme ? A partir de quel critère évalue-t-on cette nécessité ? [PREVOIR 15ne DE LIGNES] Repérer les enjeux et élaborer la problématique Qu'est-ce que désirer ? [...]
[...] Et en quoi définissent-elles la spécificité de l'être humain, ce qui fait dire à certains que le désir est l'essence de l'homme ? B. Corrigé du sujet : (devoir rédigé) [introduction] Dans sa Lettre à Ménécée, le philosophe antique Epicure propose de faire la distinction entre des désirs nécessaires et des désirs non-nécessaires, afin que nous puissions limiter nos désirs à l'essentiel et ne pas passer à côté du bonheur en les laissant se multiplier à l'infini. Il pense ainsi que nous pouvons atteindre l'ataraxie, l'absence de troubles, de passions, de perturbations, d'envies, etc. [...]
[...] [conclusion] Par conséquent, à la question pourquoi désirer ce qui n'est pas nécessaire ? nous pouvons répondre au moins deux choses. D'une part, parce que c'est la logique même du désir qui l'exige : nous ne désirons véritablement qu'à partir du moment où nous sortons du cadre des nécessités vitales, biologiques et sociales. D'autre part, parce que c'est justement grâce à cela que nous réalisons notre humanité : c'est par la recherche de l'ailleurs et de l'autre que nous sortons d'un enfermement égoïste et aveugle en nous-même, d'une condition quasi animale, pour entrer véritablement dans le monde humain, monde de désirs mis en commun, parfois de manière conflictuelle mais très élaborée. [...]
[...] Comme ces décisions dépendant des circonstances, du lieu géographique et du moment historique, elles sont dites contingentes. Elles ouvrent alors le domaine du possible, c'est-à-dire un éventail de possibilités, plus ou moins infinies, d'états futurs du monde dans lequel nous vivons, principalement au niveau scientifique et technique, social, politique et culturel. Désirer ce qui n'est pas nécessaire peut donc aussi signifier désirer ce qui est possible mais pas encore réalisé voire désirer l'impossible Car qu'est-ce que l'impossible si, avec la liberté, tout est possible ? [...]
[...] ( ) le Désir anthropogène diffère donc du Désir animal ( ) par le fait qu'il porte non pas sur un objet réel, positif donné, mais sur un autre Désir. Ainsi, dans le rapport entre l'homme et la femme, par exemple, le Désir n'est humain que si l'un désire non pas le corps, mais le Désir de l'autre, s'il veut posséder ou assimiler le Désir pris en tant que Désir. Précisons néanmoins que les termes posséder et assimiler même mis entre guillemets, risquent d'être trompeurs : il ne s'agit pas d'appropriation, car le désir de l'autre est toujours libre, donc inappropriable. [...]
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