Analyse du Discours de métaphysique de Leibniz. Analyse chapitre par chapitre. 13 pages.
I De la perfection divine et que Dieu fait tout de la manière la plus souhaitable
II Contre ceux qui soutiennent qu'il n'y a pas de bonté dans les ouvrages de Dieu, ou bien que les règles de la bonté et de la beauté sont arbitraires
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[...] La grâce de Dieu est ordinaire ou extraordinaire. Elle a ses degrés et ses mesures, toujours efficace en elle-même pour produire un certain effet proportionné, toujours suffisante pour garantir du péché, pour produire le salut, si l'homme y joint ce qui est de lui, bien qu'elle ne soit pas toujours suffisante pour surmonter les inclinations de l'homme, car autrement il ne tiendrait plus à rien, et cela est réservé à la seule grâce absolument efficace qui est toujours victorieuse. XXXI Des motifs de l'élection de la foi prévue, de la science moyenne, du décret absolu et que tout se réduit à la raison pourquoi Dieu a choisi pour l'existence une telle personne possible, dont la notion enferme une telle suite de grâces et d'actions libres, ce qui fait cesser tout d'un coup les difficultés Les grâces de Dieu sont des grâces toutes pures. [...]
[...] Il détermine donc la nôtre pour ce qui paraît le meilleur, sans la nécessiter néanmoins. Cette volonté est dans l'indifférence, elle s'oppose à la nécessité, elle a le pouvoir de faire autrement ou de suspendre l'action ; l'un et l'autre parti demeurant possibles. L'âme doit donc réfléchir mûrement et délibérer avant d'agir. Toutes ces plaintes après le fait sont injustes, quand elles auraient été injustes avant le fait. Les déterminations de Dieu quant au péché sont des choses qu'on ne saurait prévoir. [...]
[...] Toutes les autres substances dépendent de Dieu comme les pensées émanent de notre substance. Dieu est tout en tous, il est intimement lié à toutes les créatures, lui seul les détermine au dehors par son influence. Dieu seul opère sur moi, et peut me faire du bien ou du mal, les autres substances ne contribuant qu'à la raison de ces déterminations, car Dieu partage ses bontés entre toutes et les oblige à s'accommoder entre elles. Dieu seul fait la liaison et la communication des substances. [...]
[...] Dieu nous détermine à y penser, nos sens sont disposés suivant les lois qu'il a établies. XXIX Cependant nous pensons immédiatement par nos propres idées, et non par celles de Dieu Cependant Leibniz ne pense pas que nos idées mêmes sont en Dieu, et nullement en nous. Touchant les substances, notre âme dans toute son étendue et son indépendance enferme tout ce qui lui arrive, exprime Dieu et avec lui tous les êtres possibles et actuels, comme un effet exprime sa cause. [...]
[...] Les futurs contingents sont assurés, puisque Dieu les prévoit, mais cela ne les rend pas nécessaires. Tout ce qui doit arriver à une personne est déjà compris virtuellement dans sa notion ou nature. La connexion ou consécution est de deux sortes : L'une est absolument nécessaire, le contraire implique contradiction. Exemple des vérités éternelles. L'autre n'est nécessaire qu'ex hypothesi, par accident. Contingente, car le contraire n'implique pas contradiction. Cette connexion est fondée sur les décrets libres de Dieu et sur la suite de l'univers. [...]
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